La Ville s’engage dans la durée auprès des CSC

A l’occasion de la signature de la convention pluriannuelle d’objectifs et de moyens avec le centre social et culturel Au-delà des ponts, la Ville a réaffirmé son soutien à ces acteurs de terrain. 

Acteurs associatifs incontournables dans les quartiers, les centres sociaux et culturels (CSC) font face depuis plusieurs années à un contexte contraignant. “La complexification des procédures administratives, la baisse générale des budgets et le manque de visibilité ont pesé sur les ressources de nos structures et ont rendu plus difficile la mise en œuvre de projets créatifs”, remarque Patricia Schmitt, présidente de la fédération des centres sociaux et socioculturels du Bas-Rhin. Afin de soutenir dans la durée ces partenaires de premier plan, la Ville de Strasbourg formalise désormais son engagement au travers de conventions pluriannuelles d’objectifs et de moyens (CPOM). 

Reconstruire le tissu social de nos quartiers

“La convention qui nous lie désormais pour quatre ans nous permet de sécuriser notre action auprès des habitantes et des habitants du Port-du-Rhin. C’est aussi une reconnaissance du rôle des associations d’éducation populaire dans les quartiers”, s’est réjouie Annie Broglio, la présidente du CSC Au-delà des ponts, à l’occasion de la signature de la CPOM, le 18 avril. “Malgré les défis auxquels ils sont confrontés, les CSC font partie intégrante de la solution pour reconstruire le tissu social de nos quartiers”, a affirmé Jeanne Barseghian, la maire de Strasbourg, qui a interpellé le président de la République sur la nécessité d’un plan d’urgence national.

Les CPOM s’inscrivent dans l’ambition portée par la Ville de Strasbourg pour la vie associative et les acteurs de l’éducation populaire, au plus près des besoins des territoires. Le soutien supplémentaire d’un million d’euros alloué en 2023 aux CSC pour faire face à la hausse des coûts énergétiques et de fonctionnement a été pérennisé en 2024. “Une nouvelle géographie prioritaire, un nouveau contrat de ville et de nouveaux axes d’intervention alignés avec les besoins sociaux des quartiers permettront encore de multiplier les soutiens en direction de ces acteurs”, envisage Guillaume Libsig, adjoint en charge de la vie associative. 

Lisette Gries
Photos Philippe Stirnweiss