Poursuite de la décarbonation des transports publics dans l’Eurométropole.

L'Eurométropole de Strasbourg est engagée dans une révolution des mobilités avec des projets ambitieux visant à réduire l'empreinte carbone des transports. Ces initiatives incluent les extensions du réseau tramway et du bus à haut niveau de service (ligne G), un schéma directeur vélo de 100 M€ pour des itinéraires qui maillent tout le territoire et créent des liens avec les territoires voisins, l’instauration de voies réservées pour les cars express interurbains (mixées avec les véhicules de covoiturage sur la M35), et le déploiement du Réseau express métropolitain… 

Face aux urgences climatiques, sociales et sanitaires, l’objectif est d’évoluer vers des mobilités plus propres, visant à réduire les émissions de CO2, améliorer la qualité de vie des habitants et garantir une mobilité accessible à tous. Pour ce faire, l’Eurométropole mise sur des infrastructures adaptées, qui offrent des alternatives à la voiture tout en favorisant un partage plus équitable de l’espace urbain. 

Parmi les acteurs clés de ce changement, l’Eurométropole, autorité organisatrice des transports publics, s’appuie sur la Compagnie des Transports Strasbourgeois (CTS) qui assure la gestion et l’exploitation du réseau urbain de transports en commun, jouant un rôle essentiel dans les déplacements quotidiens des Eurométropolitains. En 2024, la CTS a enregistré près de 100 millions de déplacements, un chiffre en constante progression, témoignant de l'augmentation de l’usage des transports publics.

Ces trajets se sont effectués au travers d’un parc constitué de 109 rames de tram et 260 bus, dont 25 BHNS. Depuis plusieurs années, la CTS met tout en œuvre pour réduire l'empreinte carbone de sa flotte, avec 100 % des bus roulant désormais au GNV ou à l’électricité. Dans cette dynamique de décarbonation totale, la CTS prévoit l’acquisition de 32 nouveaux bus électriques, pour un investissement de 17 millions d’euros. Ces nouveaux bus seront déployés progressivement sur le territoire à partir de 2025, contribuant à la transition vers des transports plus respectueux de l’environnement.