Faire la lumière sur la sécurité des cyclistes

En collaboration avec l’association Cadr67, la police municipale organise régulièrement des opérations de prévention pour souligner l’importance de l’éclairage des vélos. 

Un mercredi soir de début novembre, à la croisée des rues de la Broque et du Ban-de-la-Roche, dans le quartier de la Laiterie. Il est 17h, la fin de journée est synonyme d’un flux de deux-roues intense sur les pistes cyclables. L’occasion pour la Ville de Strasbourg, représentée par Sophie Dupressoir, élue à la ville cyclable et marchable, de lancer une opération de prévention de contrôle de leur éclairage, avec trois policiers municipaux de la brigade cycliste et le concours de l’association cycliste locale Cadr67. 

Sophie Dupressoir indique que les mois d’octobre et novembre, avec leurs jours qui raccourcissent, sont les plus accidentogènes pour les cyclistes. “Les trois quarts d’entre eux sont bien équipés en éclairage, reconnaît-elle. Mais parfois, certains cyclistes estiment qu’ils sont visibles car il y a de l’éclairage public. Ce n’est pas suffisant. Il faut être vu et voir !” Ce type d’opérations est donc nécessaire pour sensibiliser les adeptes du deux-roues, toujours plus nombreux. 

11 euros par élément manquant

Au carrefour, les contrôles s’enchaînent. Une agente de la police municipale fait signe à une jeune femme rousse de se mettre sur le côté. Elle liste ce qui lui manque : lumières, freins efficaces, catadioptres sur les roues. “Au quotidien, on fait plus de la prévention et un rappel à la loi que de la répression”, explique-t-elle. D’ailleurs, des dépliants sur la sécurité à vélo et des kits d’éclairage de secours sont distribués. ”Là, vous échappez à une amende 88 euros”, prévient de son côté un bénévole de Cadr67, à l’adresse d’un cycliste juché sur un vélo de course : catadioptres manquants, lumières aussi, pédales non signalées par des bandes réfléchissantes, absence de sonnette… Chaque équipement manquant peut faire l’objet d’une amende de 11 euros. 

Ophélie Gobinet

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