Montagne-Verte : 80 propositions pour améliorer le quartier

Samedi 6 juillet, le Projet de territoire élaboré depuis deux ans par plusieurs collectifs et associations du quartier a été rendu public. Produit conjointement avec les services de la mairie, ce projet s’articule autour de trois axes : faire de la Montagne-Verte un quartier qui rayonne, plus facile à vivre et plus vivant.

Malgré la pluie, ils sont au moins une bonne trentaine d’habitants à s’être rendus place d’Ostwald, samedi 6 juillet, pour la fête du quartier de la Montagne-Verte. Objectif du jour : remettre à la maire Jeanne Barseghian le projet de territoire sur lequel ils planchent depuis deux ans. Le document de plus de 40 pages est le résultat de réunions et d’un travail de concertation approfondi entre des collectifs, des associations et les services municipaux. 
"La Montagne-Verte a été trop longtemps négligée, il a même parfois été qualifié de territoire zéro projet longue durée", commence une habitante, face à Jeanne Barseghian, accompagnée notamment du premier adjoint Syamak Agha Babaei et de Joël Steffen, élu en charge du commerce et de l’artisanat. Les 80 propositions pour améliorer le quartier reposent sur trois axes essentiels : "mieux vivre dans le quartier", "un quartier vivant" et "un quartier qui rayonne". "En ce qui concerne le mieux vivre dans le quartier, le gros point noir est la route de Schirmeck, qui pose des problèmes de santé et de sécurité chez les habitants", pointe une autre habitante, aspirant à "moins de flux, et des pistes cyclables continues". Autres souhaits : des commerces plus variés et la création d’une Maison de santé à la Montagne-Verte.

Piétonniser la place d’Ostwald

La transformation de la place d’Ostwald en une place piétonne est évoquée, pour faire du quartier un "village rue, plus qu’un village route". "Il faudrait valoriser le patrimoine existant", ajoute encore une habitante qui rêve d’un lieu comme "une grande salle des fêtes, une grande guinguette". 
Évoquant la route de Schirmeck, qui voit passer près de 21.000 véhicules par jour, Jeanne Barseghian explique qu’il faut "soulager progressivement les grands axes". "Il me paraît indispensable de doter le quartier en équipements publics, il faut regarder ce qui est prioritaire. Mais avec tout le travail que vous avez fourni, on ne part pas de zéro", conclut Jeanne Barseghian.

Ophélie Gobinet
Photos Mathilde Cybulski

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