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Prix Sakharov : les leaders de l’opposition vénézuélienne reçus par la Ville de Strasbourg

Europe et international

Prix Sakharov : les leaders de l’opposition vénézuélienne reçus par la Ville de Strasbourg

Europe et international

Publié le 19/12/2024 - Modifié le 19/12/2024

Prix Sakharov : les leaders de l’opposition vénézuélienne reçus par la Ville de Strasbourg

Fil d'Ariane

Les opposants politiques au régime de Nicolas Maduro au Venezuela sont salués pour leur combat en faveur de la démocratie.

Le Parlement européen a remis ce mardi 17 décembre le prix Sakharov pour la liberté de l’esprit à Edmundo Gonzalez Urrutia, président élu du Venezuela le 28 juillet dernier mais contraint à l’exil, et à Maria Corina Machado, dirigeante des forces démocratiques vénézuéliennes, représentée par sa fille Ana Corina Sosa. 
A l’occasion d’une réception en leur honneur organisée à l’Hôtel de Ville ce jeudi 19 décembre, Syamak Agha Babaei, premier adjoint à la maire de Strasbourg, a souligné "la portée historique de ce prix. C’est une reconnaissance de l’engagement en faveur des droits humains et de la liberté d’expression et un témoignage puissant pour la dignité humaine". 
Un témoignage également envers la jeunesse, représentée par des élèves du lycée Marc-Bloch de Bischheim, invités à participer à cette réception. Ils et elles ont pu s’adresser aux lauréats du prix Sakharov pour savoir de quelle manière l’Union européenne pouvait les aider dans leur lutte. 

Témoigner


"Les Européens peuvent nous apporter leur aide en révélant ce qu’il se passe en ce moment au Venezuela", détaille ainsi Edmundo Gonzalez Urrutia. "Il faut imaginer un pays où le simple fait d’aller voter et de poster des photos sur les réseaux sociaux vous expose à la prison et à la répression. Près de 2000 personnes sont détenues dans le pays depuis les élections de juillet dernier", insiste Ana Corina Sosa, qui ignore où se trouve sa mère actuellement. La cheffe de l’opposition vivant dans la clandestinité au Venezuela est en effet sous le coup d’une interdiction de quitter le pays pour une durée de 11 ans. "Il est important que les gouvernements démocratiques reconnaissent la volonté populaire des Vénézuéliens et des Vénézuéliennes. Ils ont été 7,5 millions à élire Edmundo Gonzalez Urrutia le 28 juillet dernier", poursuit la jeune femme. 

Le président élu est exilé en Espagne depuis septembre dernier où il a reçu l’asile politique. Depuis, celui-ci multiple les voyages dans les métropoles européennes pour témoigner. Malgré le risque d’être arrêté, l’homme politique souhaite rentrer dans son pays le 10 janvier prochain lors de la prise de fonction du président contesté, Nicolas Maduro. 

Lucie Dupin
Photos Laetitia Piccarreta

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