Agrégateur de contenus

Un parc pédagogique à la place du zoo de l’Orangerie

Environnement

Un parc pédagogique à la place du zoo de l’Orangerie

Environnement

Publié le 03/07/2024 - Modifié le 03/07/2024

Un parc pédagogique à la place du zoo de l’Orangerie

Fil d'Ariane

Un refuge pour la faune en détresse, un centre d’éthologie, des animations d’’initiation et d’éducation à la nature et l’environnement investissent peu à peu l’ancien zoo.


“Plus de captivité animale, c’est le fil conducteur de ce projet”, précise Marie-Françoise Hamard. La conseillère municipale en charge des animaux dans la ville était en compagnie de Jeanne Barseghian pour présenter, le mardi 2 juillet, le projet de transformation de l’ancien zoo de l’Orangerie. “La captivité animale n’est pas un spectacle, a appuyé la maire. Nous devons être exemplaire et proactif sur la cause animale.” 

Un groupement d’associations, fédérées autour de Strasbourg initiation nature environnement (Sine), est lauréat de l’appel à projet lancé par la municipalité. Alsace Nature, Ethosph’R, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et le Groupe d’études et de protection des mammifères d’Alsace (GEPMA) investiront peu à peu les différents bâtiments de l’ancien zoo et le parc.  Un ensemble d’animations, d’initiations et de conférences sont proposées par les associations dès cet été pour éduquer à la nature et faire découvrir la faune et la flore qui peuplent le parc de l’Orangerie. 

Observer les animaux

Au sein de la mini-ferme, un centre d’éthologie s’installera rapidement. Les locaux de 320 m² et la cour de 800 m² deviendront le lieu de vie d’animaux de laboratoire qui viendront y prendre leur retraite. “L’idée n’est pas de les toucher, les nourrir ou les menacer, mais de comprendre leur comportement”, annonce Odile Petit, présidente de l’association Ethosph’R. De légers aménagements seront effectués, notamment pour enherber la cour et arranger le poulailler, et le centre sera opérationnel courant 2025. Lapins, poules, cochons évolueront dans la cour, cochons d’inde et rats seront à l’intérieur. “Ici les gens seront au milieu des animaux, précise Odile Petit. On les invitera à mettre les mains dans le cambouis et à participer à l’observation des animaux.” Des cafés étho’ seront aussi proposés pour répondre aux questions du public sur le comportement de leurs animaux. 

Aider la faune en détresse

À plus long terme, un refuge pour la faune en détresse, géré par la Ligue de protection des oiseaux (LPO), s’installera dans le parc. Le chantier s’annonce long et ne devrait pas aboutir avant 2027 en raison du classement aux monuments historiques des bâtiments. Dans l’intervalle, la LPO installera un point relais dans l’enceinte du parc. “Les personnes qui découvrent un animal blessé ou un oiseau tombé du nid pourront le déposer ici et tous les jours il y aura un transfert vers le centre de Rosenwiller”, explique Yves Muller président de la LPO Alsace.

Autre lauréat, Stiftung für Bären proposera des animations sur les animaux sauvages et leur protection. La fondation allemande à but non lucratif gère un sanctuaire où avaient été accueillis en 2017 les deux lynx de l’ancien zoo de l’Orangerie.

Anne Dory
Photos Laetitia Picaretta

Territoire

Recherche d'asset dynamique