Pour l’environnement, jeunes et pros font cause commune

Cinq joueurs de la SIG et trois équipes de jeunes du club des Libellules ont effectué une marche de ramassage des déchets, mercredi après-midi au parc de la Citadelle.

Gauthier, Wassim, Naïm et leurs amis déambulent dans le parc de la Citadelle, sac poubelle à la main. "Ce serait moins marrant à faire si on était tout seul mais, là, ce qui est bien, c'est qu'on le fait tous ensemble, commentent les élèves de CM1 et CM2. On n'a pas eu basket aujourd'hui (mercredi), mais ce n'est pas grave parce qu'on fait un bon geste pour la planète."
"Tous ces enfants sont très réceptifs à tout ce qui touche à l'environnement, apprécie Angélique Demarly, éducatrice sportive au club des Libellules (395 licenciés). Ils en entendent beaucoup parler à l'école, aux infos à la télé, même dans les dessins animés qu'ils regardent… Ils savent donc que c'est très important pour tout le monde."
Trois équipes de jeunes des Libellules participent à cette marche de ramassage des déchets (ou cleanwalk). "Notre club a le label éco-citoyen de la Ville et de la fédération, rappelle Claude Weber, président depuis 33 ans. On travaille sur l'extinction des lumières, le tri des déchets et on a acheté des gourdes réutilisables pour tous nos joueurs."
Dans le cadre de son programme d’actions sociales, défini par une convention avec la Ville, la SIG a également participé à la marche, avec la présence de deux joueurs pros (Martin Peterka et Lucas Beaufort) et de trois espoirs. "On est sensible à l'environnement, assure Beaufort. On sait qu'à ce niveau-là, ça va de moins en moins bien… Donc, si on peut faire un geste pour aider, on le fait avec plaisir."
Les jeunes basketteurs des Libellules, qui ont été invités pour le match contre Gravelines le 25 mars, ont ainsi pu partager un moment avec leurs modèles. "Ils sont tous supporters de la SIG, c'est un moment extraordinaire pour eux", commente juge Claude Weber. "Quand je jouais à Saint-Joseph (de ses 6 à 13 ans, ndlr), on voyait les pros et ça nous inspirait", se souvient Lucas Beaufort. 

Tony Perrette
Photos Jérôme Dorkel