La ligne G augmente la cadence

L’offre sera renforcée pour répondre à la fréquentation record du bus à haut niveau de service.

L’une a 77 ans, l’autre en a 19. Marguerite et Ismaela ont en commun de prendre quotidiennement le bus G jusqu’à l’arrêt Hôpital civil. "Je viens tous les jours depuis Geispolsheim voir mon mari hospitalisé. Je serais trop inquiète de prendre la voiture, là je suis détendue", explique la septuagénaire. Ismaela, étudiante infirmière, est en stage au Nouvel hôpital civil (NHC) et emprunte quotidiennement la ligne G depuis l’arrêt Hochfelden à Cronenbourg. "Ça m’arrange beaucoup car ça m’évite un changement alors qu’avant je prenais le bus puis le tram", témoigne la jeune femme. 

Augmenter la cadence

Comme elles, 24 000 usagères et usagers profitent chaque jour de ce bus à haut niveau de service (BHNS) qui permet de relier l’Espace européen de l’entreprise à la cité Rotterdam, via la gare centrale, en 30 à 40 minutes. "Depuis la prolongation de la ligne au mois de novembre, la fréquentation a augmenté de 118%", a rapporté Pia Imbs, la présidente de l’Eurométropole, à l’occasion d’une rencontre avec les passagères et passagers le 17 avril. Cette hausse spectaculaire de la fréquentation pousse la collectivité et la CTS à augmenter la cadence via l’acquisition d’un nouveau bus. "A partir du mois de septembre, le soir, il y aura un passage toutes les 3 minutes au lieu de 5’30 minutes", détaille Timothée Jacon, chef de projet transports en commun pour la collectivité. La fréquence augmentera également en heure de pointe le matin. 

Rapidité et fluidité

Du côté des employés aussi, le changement a été apprécié. "C’est bien la première fois que les conducteurs sont unanimes sur une ligne !", s’amuse Wahib Zaguiri, à la CTS depuis 1999. "On gagne du temps et beaucoup de fluidité grâce aux couloirs dédiés et au cycle de feux. Les usagers sont détendus et satisfaits, c’est gratifiant pour nous", complète sa collègue Viviane Gunes qui contribue à assurer le service de 4h30 à 00h30 chaque jour de la semaine.

Anne Dory

Photos Jérôme Dorkel