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Membre de l’association Maintenant, l’après, Valentine Ruff propose d’ouvrir le débat sur les rites funéraires et donne des précisions sur la coopérative en cours de création.
Comment l’idée de créer une association pour poser un autre regard sur les obsèques a-t-elle émergé ?
Tout est parti de Start-up de territoire en 2017 : nous étions plusieurs, d’âges et d’horizons différents, à nous être retrouvés sur la question des obsèques, de leur sens et de leur forme. Nous avons senti une réelle attente citoyenne.
En 2019, nous nous sommes constitués en association, afin de créer un espace pour parler de la mort autrement et d’envisager de nouvelles pistes, comme les forêts cinéraires ou l’humusation des corps, qui sont aujourd’hui interdites en France. L'association organise régulièrement des rencontres ouvertes à tous.
Dans quel but ?
Lors de nos Apéros mortels, et des Rendez-vous mortels qui scandent la semaine avant la Toussaint, nous abordons des sujets comme la rédaction des dernières volontés ou les métiers des pompes funèbres, ou encore les conversations sur la mort en famille, par exemple. L’idée est d’amorcer le dialogue, de sortir des tabous et de rechercher un sens nouveau à ces rites. C’est aussi dans cette optique que nous montons une coopérative funéraire.
Quel est l'objet de cette coopérative ?
L’envie de proposer d’autres obsèques, au plus près des attentes des familles, nous est venue rapidement. Aujourd’hui, nos statuts sont déposés et nous recherchons un local, pour un démarrage d’activité en 2023. Nous sommes quatre bénévoles à être formées au métier de conseiller funéraire. Nous développons aussi un réseau de partenaires locaux pour proposer des rites au plus près des valeurs des personnes décédées et de leurs proches. Propos recueillis par Lisette Gries
Photos Jérôme Dorkel et Sepulkraltourismus
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