Les étudiant·es de troisième année de l’atelier Illustration de la HEAR se sont emparé·es de la programmation 2024-2025 du TJP. Nourri·es par toutes les informations à leur disposition sur les spectacles et par leur univers personnel, ils et elles en livrent une lecture, en image, à travers ces affiches illustrées.

Avec les étudiant·es :
Filémon Aufort [Fusée]
Jade Beauvir [Tamanegi]
Mat Bonin [White dog]
Paul Breillat [La parade des cent démons]
Marguerite Deyris [Voyage au pays de l’inséparé]
Gaya Djebarat [Moé moé boum boum]
Oscar Felicité [Bells and spells]
Hortense Feyel [Bells and spells]
Ke-Tang Lee [Croire aux fauves]
Clément Lambourg [Amour-s]
Merle Henkel [L’après-midi d’un foehn – Version 1]
Louise Oudart [Amour-s]
Diana Vlasa [Moé moé boum boum]
Jianing Xu [Touche – Aire de jeu(x)]

Coordination pédagogique : Salomé Risler

Le Centre de culture numérique (CCN) est un espace que l’université a dédié à la découverte, à la sensibilisation et à la formation au numérique.

Il accueille des curieux, des profanes, des experts, de tous âges et tous horizons, membres de la communauté universitaire comme externes.et propose toute l’année des événements gratuits en lien avec la culture numérique : ateliers, démonstrations, tables-rondes, conférences !

Pas plus d'infomations pour le moment.

Mêlant photographies et contenus audio, cette exposition est le fruit des ateliers d’écriture organisés à la médiathèque durant l’année Capitale mondiale du livre UNESCO 2024. Elle retrace le journal de grossesse de 25 femmes bénéficiaires du dispositif de l’Ordonnance verte.

Tout public. Entrée libre

Du jeudi 3 au mercredi 30 avril

Médiathèque Meinau

C’est le printemps, profitez de la cour du musée. Atelier de création de fleurs et de végétaux en papier. Les réalisations sont installées dans la cour le temps d’une photo.

À partir de 6 ans, dans la limite des places disponibles.

Cette séquence mettra en lumière les défis climatiques et l'urgence d'agir à travers une synthèse des rapports du GIEC, suivie d'un focus sur le Règlement Européen contre la Déforestation et ses répercussions sur la chaîne du livre. Les enjeux environnementaux de l'écosystème du livre seront également explorés, en mettant en avant les stratégies pour réduire son impact écologique et le rôle des acteurs privés, publics et des organisations professionnelles dans cette transformation.

Synthèse des rapports du GIEC (20 minutes)
→ Nadège Blond, directrice de recherche CNRS, cheffe du groupe Énergie, Pollution de l'air et Climat, du Laboratoire Image Ville Environnement de l'Université de Strasbourg, et directrice de la Zone Atelier Environnementale Urbaine (ZAEU)

Focus sur le Règlement Européen contre la Déforestation et la Dégradation des Forêt : Défis, enjeux, Implications et conséquences pour la chaîne du livre (20 minutes)
→ Daniel Vallauri, Docteur en écologie, chef du programme sur les forêts du WWF France

Présentation des enjeux environnementaux dans l'écosystème du livre (20 minutes)
→ Fanny Valembois, chercheuse indépendante et consultante, Le bureau des acclimatations

Lien d'inscription

Lieu : Amphithéâtre Jean Cavaillès

Les Rencontres Internationales de l’Écologie pour le livre "Lire pour la planète" clôtureront l'année de Strasbourg en tant que Capitale mondiale du livre, en explorant les liens entre écologie et chaîne du livre. Organisées à l'Université de Strasbourg en partenariat avec l'Université et la Région Grand Est, ces journées gratuites, éco-labellisées et ouvertes au public, offriront une programmation riche et variée, élaborée par un comité scientifique réunissant des experts à l'échelle nationale et internationale.

Au programme : un grand dialogue inaugural « Lire pour la planète » réunissant des personnalités et scientifiques de renom, une dizaine de tables rondes, la remise du Prix du roman d’écologie avec les six écrivains finalistes, et une table ronde finale sur le rôle des artistes et écrivains dans la transition écologique. Les conférences seront retransmises en direct avec traduction simultanée pour une accessibilité internationale. Une fresque du livre, inspirée de la fresque du climat, sera également déployée en grand format le 1er avril à la Gare de Strasbourg pour sensibiliser le public à l’écologie du livre.

Une œuvre d’art peut-elle être réalisée à partir d’un mode d’emploi ? Cette exposition s’intéresse aux « oeuvres à
protocole ». Ces oeuvres basées sur des instructions écrites, orales ou dessinées parcourent la création contemporaine des années 1960 à nos jours. L’exposition propose, pour la première fois en France, une plongée dans ce chapitre de l’art contemporain. À la manière de recettes de cuisine ou de partitions de musique, les oeuvres
à protocole sont conçues par un ou une artiste mais réalisées par un tiers, qu’il s’agisse des équipes du musée
ou d’un groupe d’élèves. Ainsi les oeuvres à protocole bouleversent la conception traditionnelle de l’œuvre
d’art en remettant en cause les notions d’auteur, d’originalité ou encore de pérennité. Elles perturbent également
les règles habituelles du musée : certaines peuvent être touchées ou emportées, d’autres poussent ou disparaissent
au fil de l’exposition. Dans certains cas, c’est à vous, visiteurs et visiteuses, de les activer.
Des oeuvres d’Alice Aycock, Daniel Buren, Martin Creed, Esther Ferrer, Louise Lawler, Sol LeWitt, Vera Molnár, Yoko Ono, Erwin Wurm et Ian Wilson entre autres, se déploient dans l’espace de l’exposition.
Commissariat : Philippe Bettinelli, conservateur au service Nouveaux médias du Musée national d’art
moderne - Centre Pompidou, Anna Millers, conservatrice en charge de l’art contemporain au MAMCS.
En partenariat avec le 49 Nord 6 Est - Frac Lorraine, festival Musica et le CEAAC.

L’image imprimée et le livre partagent une histoire commune et explorent ensemble de nouveaux territoires graphiques et littéraires. Cet accrochage croise les collections du Cabinet d’art graphique du MAMCS et de la Bibliothèque des Musées afin d’éclairer quelques-uns des points de rencontre remarquables entre l’image et le livre : le développement conjoint de l’affiche et des revues illustrées au tournant du xxe siècle, les expérimentations graphiques et typographiques de l’avant-garde de l’entre-deux-guerres, les collaborations entre écrivain·es et artistes dans le livre de bibliophilie contemporain, ou encore l’essor du livre photographique. 

Dans le cadre du festival Central vapeur et des Rencontres de l'Illustration

Les deux auteur·rices qui se sont rencontré·es sur les bancs de l’école Estienne signent aujourd’hui une bande dessinée qui explore la découverte des sentiments adolescents, l’acceptation de l’homosexualité en milieu rural et les secrets familiaux, avec la montagne comme témoin silencieux. L’histoire suit Marcia et Florence, deux amies d’enfance séparées à l’adolescence. Marcia s’est échappée pour la grande ville alors que Florence, elle, est restée, s’est mariée et a repris la boucherie familiale. Quand trente ans plus tard, Marcia réapparaît dans son village natal, les retrouvailles avec Florence ravivent souvenirs, regrets, et vérités enfouies.

Du 19 mars au 25 mai.
Du mardi au samedi, de 10h à 19h.

Dans l’exposition Antoine de Saint Exupéry. Le Petit Prince parmi les Hommes, présentée au Parc des Expositions – Hall 5 - à Strasbourg, deux mondes se croisent et finissent par se confondre.

Plongez dans le monde merveilleux du Petit Prince à travers une exposition immersive, ludique et interactive.
A travers un parcours thématique, promenez-vous dans un univers surréaliste et enchanteur, une mise en scène empreinte de fantaisie, de rêverie et de rigueur. Assistez à un jeu de cache-cache entre l’auteur et son célèbre personnage. Pour le plus grand bonheur des petits et des grands !

Retracez la vie bouleversante d'Antoine de Saint Exupéry...
Si Le Petit Prince est connu à travers le monde, la vie de son auteur l’est sans doute moins.
Pourtant, celui-ci a toujours nourri son œuvre de sa propre vie. Et quelle vie ! Aviateur passionné, pionnier de l’aviation, écrivain combattant lors de la Seconde Guerre mondiale, Antoine de Saint Exupéry est un personnage de roman aux multiples facettes. Des objets personnels, photos, manuscrits et dessins sont ainsi rassemblés pour raconter sa vie.

Découvrez la rencontre imaginaire entre le Petit Prince et son créateur. Mais dès le début du parcours, ils ont un point commun : la mère d’Antoine, Marie de Saint Exupéry. C’est elle, en effet qui guide le visiteur tout au long du parcours.

Fermé le lundi.
- Du mardi au vendredi > 10h à 17h
- Week-ends et jours fériés > 10h à 18h
- Vacances scolaires : ouvert tous les jours – également les lundis – > 10h à 18h.
- Ouvert le 25 décembre et le 1er janvier. Hall 5 - Parc des Expositions

Du 21 mars au 28 septembre 2025
Du mardi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h
Samedis et dimanches de 10h à 18h
Fermé le lundi

Comment saisir le présent et le raconter à une époque où chaque jour est marqué par la violence, les bouleversements mondiaux et la dégradation des structures politiques ? Cette question était le point de départ pour l’exposition « Évidence », qui réunit quatre artistes internationaux : Mounira Al Solh, Nino Bulling, Neïla Czermak Ichti et Mazen Kerbaj.

Parce qu’ils ont tous les quatre une préoccupation forte pour l’histoire et la question du temps et de la narration, ces artistes ont trouvé des manières singulières de raconter le présent. Leurs œuvres adoptent des approches personnelles, subjectives, documentaires ou encore militantes qui témoignent d’une même stratégie : tisser des liens entre l’intime et le politique. Par cette trame du quotidien se dessine une forme d’évidence. Avec leurs œuvres, qui se jouent des frontières entre l’illustration et la peinture, le dessin et la broderie, les artistes montrent le potentiel du dessin narratif pour transgresser les catégories de genre.

Commissariat : Anna Sailer, conservatrice du Musée Tomi Ungerer — Centre international de l’Illustration

Dans le cadre de Strasbourg Capitale mondiale du livre UNESCO 2024.

Cette table ronde retrace l’histoire et les approches politiques en faveur de l’écologie du livre et de la bibliodiversité, en analysant le rôle des coopérations professionnelles et interprofessionnelles qui les portent. Elle met en avant la création de collectifs engagés, ainsi que des initiatives concrètes menées en France et à l’international, comme les co éditions solidaires et la trêve des nouveautés, tout en questionnant les moyens de structurer une transformation véritablement écologique de la filière.

Modératrice : Mélanie Mazan, coordinatrice de l’Association pour l'écologie du livre
Intervenant·e·s :
- Laurence Hugues, directrice de l’Alliance internationale de l’édition indépendante
- Anaïs Massola, présidente de l’Association pour l’écologie du livre
- Serge Dontchueng Kouam : éditeur aux Presses Universitaires d’Afrique au Cameroun, membre de l’Alliance internationale de l’édition indépendante (diffusion d’un enregistrement - francophone)
- Olivier Verschueren, gérant de la librairie Livre aux Trésors à Liège en Belgique et membre du Syndicat des Librairies Francophones de Belgique

Lien d'inscription

Lieu : Amphithéâtre Jean Cavaillès

Œuvres d’art imprimé

Dans le cadre des Rencontres de l’illustration

Cette exposition présente un ensemble d’estampes contemporaines réalisées selon différentes techniques d’impression (sérigraphie, héliogravure, risographie) par 12 artistes contemporains et 13 ateliers lieux d’innovation et garant de savoir-faire traditionnel. 

Les artistes ont tenté de répondre aux questions suivantes : quelle est votre vision du présent ? De quoi celle-ci s’inspire-t-elle ? Comment détermine-t-elle votre représentation de l’avenir ? 

Œuvres d’art imprimé de Pauline Barzilaï, Tamaris Borrelly, Io Burgard, Alix Delmas, Leah Desmousseaux, Vanessa Dzuiba, Juliette Green, Seulgi Lee, Diego Movilla, Paul Pouvreau, Super Terrain, Agnès Thurnauer.

Ensemble constitué conjointement par le Centre National des Arts Plastiques en partenariat avec l’association de Développement et de Recherche sur les Artothèques.

Entrée libre

Du mercredi 19 mars au samedi 26 avril

Médiathèque Neudorf - Artothèque

Accrochage

La gueule dans le QR c’est une expo made in Olympe de Gouges que la France entière nous envie.

Prenez une pochette de vinyle mythique, collez sur le visage de son principal protagoniste un QR code, utilisez votre smartphone pour vous laisser surprendre et guider à travers des coups de cœurs, des podcasts ou encore des playlists concoctées par vos bibliothécaires. Chaque année les pochettes changent et les contenus aussi.

Entrée libre aux horaires de la médiathèque

Du jeudi 2 janvier au mercredi 30 avril

Médiathèque Olympe de Gouges

ILLUSTRÉ PAR CÉLIA HOUSSET
Dans le cadre des Rencontres de l’Illustration.

Si les monstres et le fantastique investissaient Strasbourg ? Ce sont les scènes peintes par Célia Housset, où les lieux sont animés par l’étrange et nos imaginaires de la ville, éveillés par les jeux avec le réel. Un voyage extraordinaire à Strasbourg !

Célia HOUSSET, illustrateur, aime créer des images autour de l’onirique et du merveilleux. Son univers s’inspire de folklores, de costumes, d’imageries populaires et de légendes d’Europe et d’Asie.

Haxewarik [un travail de sorcière] invite les histoires traditionnelles alsaciennes dans la ville d’aujourd’hui.

Du jeudi 20 mars 2025 au dimanche 17 août 2025.
Du mardi au samedi de 11h à 18h, le dimanche de 11h à 17h.

La présentation du projet de recherche intitulé "Décarboner le livre et l'édition" fait partie du programme des Rencontres Internationales pour l’Écologie du livre.

Ce projet de recherche (2022-2025) explore les impacts environnementaux et les leviers de transformation des différents secteurs du livre. Structuré en sept axes, il s’appuie sur des bilans carbone, des collectes de données et des expérimentations pour identifier et réduire les principales sources d'émissions de gaz à effet de serre. Les résultats et recommandations, dévoilés lors de ces Rencontres, visent à engager l'écosystème du livre dans la transition écologique et sociale.

Intervenantes :
- Fanny Valembois, Le bureau des acclimatations
- Paméla Devineau, Le bureau des acclimatations
- Priscille Legros, La bouture numérique

Lien d'inscription

Lieu : Amphithéâtre Jean Cavaillès

Photographies de Sébastien Cuvelier

Dans le cadre de la Présidence du Luxembourg au Conseil de l'Europe

Sébastien Cuvelier, né en 1975, est un photographe belge vivant et travaillant au Luxembourg. À travers ses photographies, l’artiste réfute les multiples jugements ou stéréotypes liés au terme « réfugié ». Il tente de démontrer à travers ses clichés que les phénomènes migratoires sont liés à notre histoire commune. Il vous fera ainsi découvrir cinq histoires de réfugiés au Luxembourg aux destins différents, inégaux, banals et singuliers à la fois. 

* mateneen signifie ensemble en luxembourgeois

Entrée libre 

Du jeudi 3 avril au samedi 3 mai 

Médiathèque André Malraux – 2e étage

Un collectif issu de l’atelier « livre » de la Haute Ecole des Arts du Rhin (HEAR) s’invite à la médiathèque. Il vous propose de découvrir ses livres d’artistes, disséminés dans les rayonnages ou à travers des dispositifs parasites venus se greffer au mobilier.

Bien souvent exposés comme des objets précieux séparés des autres ouvrages, les livres d’artistes sont ici directement accessibles et manipulables. À vous de vous les approprier, le temps d’une lecture.

Entrée libre 

Du vendredi 28 mars au samedi 26 avril

Médiathèque André Malraux - Salle du patrimoine et Centre de l’Illustration

Du 12 avril au 12 juillet 2025
Du mardi au samedi de 10h à 19h | Dimanche de 13h à 19h

Fermetures :
du18.04 au 21.04, les 01.05, 8.08 & 29.05, ainsi que les 08 & 09.06 .

1925 est, pour beaucoup, évocateur de l’Art Déco, moment majeur d’un style qui conquerra la planète, de New York à Bombay en passant par Shanghai ou la Nouvelle-Zélande. Si l’Art Déco s’est indiscutablement épanoui dans l’architecture et les arts décoratifs, l’illustration, dont on identifie au premier coup d’œil l’époque à laquelle elle appartient, a également marqué notre imaginaire durablement. Cent ans après la grande Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes, qui marque un des points culminants de ce style (même si l’expression « Art Déco » n’est apparue que plus tard), la Bnu propose une plongée dans le paysage foisonnant du monde artistique de l’époque. L’imaginaire associé à 1925 s’est longtemps construit en partie sur la représentation des « Années folles » et sur l’idée d’une société insouciante, éprise de luxe et incapable de voir venir le drame, quand de véritables démarches modernes préparaient, elles, déjà le monde de l’après-guerre. L’historiographie des vingt dernières années a montré que ce regard n’appréciait pas l’ampleur de la diffusion du style que l’époque appelait « l’Art moderne » auprès de toutes les couches de la population, et que cet engouement reposait sur le fait que, pour beaucoup, il s’agissait en effet de l’expression d’une modernité à la fois accessible dans son expression et riche d’un vocabulaire décoratif aisément adaptable à tous les aspects de la vie. Basée sur une riche collection privée, qui sera montrée pour la première fois en France (celle des Stuttgartois Akka et Wulf von Lucius), et complétée par des objets issus des collections de la Bnu et de plusieurs musées, l’exposition propose un aperçu relativement complet de la richesse de l’illustration autour de 1925, permettant aussi de donner à voir, ce qui est plutôt rare en France, des exemples allemands qui témoignent de la perméabilité des influences entre ce pays et l’Allemagne. Le pavillon alsacien réalisé par Théo Berst pour l’Exposition de 1925 fait l’objet d’un focus où seront présentées des œuvres exposées alors (Welsch et Spindler entre autres), et rappelle la place de l’Alsace dans un mouvement qui a laissé bien des traces visibles à Strasbourg également. 

Commissariat : Christophe DIDIER, Élodie LACROIX Catherine SOULÉSANDIC avec la collaboration de Pascal-Yves LAURENT (président de l’association Paris Art Deco Society et responsable de l’organisation des commémorations de 1925).

1925 est, pour beaucoup, évocateur de l’Art Déco, moment majeur d’un style qui conquerra la planète, de New York à Bombay en passant par Shanghai ou la Nouvelle-Zélande. Si l’Art Déco s’est indiscutablement épanoui dans l’architecture et les arts décoratifs, l’illustration, dont on identifie au premier coup d’œil l’époque à laquelle elle appartient, a également marqué notre imaginaire durablement. Cent ans après la grande Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes, qui marque un des points culminants de ce style (même si l’expression « Art Déco » n’est apparue que plus tard), la Bnu propose une plongée dans le paysage foisonnant du monde artistique de l’époque. L’imaginaire associé à 1925 s’est longtemps construit en partie sur la représentation des « Années folles » et sur l’idée d’une société insouciante, éprise de luxe et incapable de voir venir le drame, quand de véritables démarches modernes préparaient, elles, déjà le monde de l’après-guerre. L’historiographie des vingt dernières années a montré que ce regard n’appréciait pas l’ampleur de la diffusion du style que l’époque appelait « l’Art moderne » auprès de toutes les couches de la population, et que cet engouement reposait sur le fait que, pour beaucoup, il s’agissait en effet de l’expression d’une modernité à la fois accessible dans son expression et riche d’un vocabulaire décoratif aisément adaptable à tous les aspects de la vie. Basée sur une riche collection privée, qui sera montrée pour la première fois en France (celle des Stuttgartois Akka et Wulf von Lucius), et complétée par des objets issus des collections de la Bnu et de plusieurs musées, l’exposition propose un aperçu relativement complet de la richesse de l’illustration autour de 1925, permettant aussi de donner à voir, ce qui est plutôt rare en France, des exemples allemands qui témoignent de la perméabilité des influences entre ce pays et l’Allemagne. Le pavillon alsacien réalisé par Théo Berst pour l’Exposition de 1925 fait l’objet d’un focus où seront présentées des œuvres exposées alors (Welsch et Spindler entre autres), et rappelle la place de l’Alsace dans un mouvement qui a laissé bien des traces visibles à Strasbourg également. 

Commissariat : Christophe DIDIER, Élodie LACROIX Catherine SOULÉSANDIC avec la collaboration de Pascal-Yves LAURENT (président de l’association Paris Art Deco Society et responsable de l’organisation des commémorations de 1925).

Du mardi au samedi de 10h à 19h
Dimanche de 13h à 19h
Dernière entrée à 18h30. 
Fermetures : du 18.04 au 21.04, les 01.05, 8.05 & 29.05, ainsi que les 08 & 09.06

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Les mardis et jeudis à 16h, les samedis à 11h (1h. env.)
Réservation obligatoire sur bnu.fr > billetterie
Tarif : tarif d’entrée + 2 €

ATELIERS THÉMATIQUES pour enfants et adolescents, animés par les médiatrices culturelles de la Bnu : dates, réservations et tarifs sur bnu.fr.