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Textes et culture des chrétiens coptes d’Égypte de la période byzantine à islamique Champollion déchiffra les hiéroglyphes égyptiens grâce en particulier à une bonne connaissance du copte, qui est la langue héritière de l’égyptien ancien. Elle fut parlée jusqu’après l’intégration de l’Égypte dans l’empire arabe. Elle fut écrite aussi, servant de langue littéraire et liturgique aux chrétiens d’Égypte comme dans la rédaction de documents de la vie civile. Pour cette conférence à deux voix, la communication d’Esther Garel s’intitule « Que reste-t-il de l'égyptien ? Culture écrite en copte dans l'Égypte tardo-antique et médiévale », et celle de Maxime Thérond : « La collection de textes coptes de la Bnu, histoire et pièces remarquables ». Avec Esther Garel, maîtresse de conférences en papyrologie, langue et archéologie coptes (Unistra) et Maxime Thérond, docteur en sciences de l'Antiquité. Dans le cadre du cycle « En attendant le musée », en partenariat avec le laboratoire ARCHIMEDE (UMR 7044).

DMA, DSA, IA, cybersécurité, digitalisation : quelle stratégie numérique pour l’Union européenne ? Les plateformes de services numériques et les technologies émergentes telles que l’intelligence artificielle influencent considérablement notre société. Ces innovations, parce qu’elles ont redéfini nos façons de communiquer, de faire des achats et d’accéder à l’information en ligne, sont devenues essentielles à notre vie quotidienne. La stratégie numérique pour l’Europe pour 2020-2030 constitue une réaction à ces bouleversements. Comment l’UE influe-t-elle sur notre vie en ligne ? Quelle est sa stratégie sur l’IA ? Comment faire face aux géants mondiaux du numérique ? Dans le cadre du cycle de rencontres organisé par le Parlement européen, en partenariat avec la Bnu.

Du 29 janvier au 22 mars 2025 Du mercredi au samedi de 14h à 18h

La Bibliothèque nationale et universitaire a acquis en 2022 (grâce au FRRAB Grand Est) les archives graphiques et typographiques de Jean Alessandrini, dessinateur de caractères, illustrateur et écrivain français, né en 1942 à Marseille et résidant à Strasbourg depuis 30 ans.  

C’est la richesse de ce fonds protéiforme qui sera donnée à voir du 29 janvier au 22 mars 2025 dans le cadre d’une exposition monographique présentée dans la réserve visitable n°3 et conçue par Gwénaël Citérin et Catherine Soulé-Sandic (Bnu) en collaboration avec l’Espace européen Gutenberg et Olivier Nineuil, dessinateur de caractères typographiques, enseignant et éditeur. 

Le cœur du parcours explorera l’œuvre typographique de Jean Alessandrini, depuis les années de formation jusqu’aux expérimentations qui se poursuivent aujourd’hui, avec une période particulièrement féconde de 1960 à 1985. Les caractères achevés sont accompagnés des travaux préparatoires : croquis, cahiers d’exercices, calques, planches composées, lettres découpées, épreuves... C'est aussi la trace d’une époque, bien avant l’informatique, où l’idée prend corps grâce au crayon, aux ciseaux, au papier et à la gouache. Le processus créatif peut être ainsi suivi à chacune de ses étapes, sans omettre les possibles impasses, les questionnements qui amènent Jean Alessandrini sur le terrain de la théorie en proposant une nouvelle classification des caractères typographiques avec son Codex 1980. 

Mais le graphisme, chez Jean Alessandrini, n’est jamais loin de la typographie, à moins que ce ne soit l’inverse. Les mots-images qu’il conçoit en témoignent : le dessin des lettres donne au mot la forme de la chose qu’il désigne dans ces travaux plastiques hybrides qui se jouent de la frontière entre illustration et typographie. Entreprise totale, la revue Typomondo (1980-1984) est un laboratoire de papier qui a permis à Jean Alessandrini de diffuser en toute liberté ses expérimentations visuelles et littéraires.

Les pièces exposées sont choisies en concertation avec l’artiste. La variété du fonds est respectée, afin d’appréhender une œuvre qui place son créateur parmi les grands typographes français du dernier demi-siècle.  

L’exposition sera accompagnée d’un catalogue où l’on trouvera les signatures de Véronique Marrier, Olivier Nineuil, Olivier Deloignon, David Rault et Jean Alessandrini lui-même. Tous participeront à la programmation culturelle associée à l’exposition. 

>> Evénement inscrit dans le programme de Strasbourg, capitale mondiale du livre.  

Créé en 1859, le chef-d’œuvre romantique et fantastique de Charles Gounod constitue une transposition originale du mythe de ‘Faust’ dans l’espace français. En effet, la tragédie de Goethe, qui met en scène un vieux savant qui vend son âme au diable, semble se résumer dans cet opéra à l’histoire d’amour tragique entre Faust et Marguerite. Grâce à une riche iconographie et à quelques extraits musicaux, cette conférence – qui ne requiert aucune connaissance de la langue allemande – a pour objectif de « donner à voir et à entendre », à travers l’opéra de Gounod, les métamorphoses d’un mythe universel qui reflète, depuis près de cinq siècles, nos interrogations existentielles. Avec Jean-Claude Colbus, ancien maître de conférences à la Sorbonne (Paris-IV), spécialiste de l’historiographie dans les pays de langue allemande (15e-16e s.). En partenariat avec le Cercle Richard Wagner de Strasbourg.

En lien avec le spectacle ΛƬSUMOЯI de Catarina Miranda. Le cycle de conférences propose trois rencontres entre artistes invités dans la programmation de POLE-SUD et chercheurs de l’Université de Strasbourg, l’enjeu étant de découvrir des démarches artistiques singulières et de les interroger. Cette saison, ce sont Mauro Paccagnella, Alessandro Bernardeschi, Caterina Miranda et Emmanuel Eggermont qui se prêteront au jeu de ces conversations. Catarina Miranda ne laisse rien au hasard. Ses scénographies captivantes – réalisées par ses soins – font écho à son travail de plasticienne, mené en parallèle de celui de chorégraphe. La Portugaise s’inspire d’une pièce de Théâtre nō du 15e siècle. Cinq interprètes y conjurent le mauvais sort dans un rituel inspiré par des danses populaires. Un plateau lumineux et une sculpture suspendue esthétisent l’atmosphère autant qu’ils dilatent le temps, amplifiant un jeu d’ombres où les corps se dissolvent et se transforment pour mieux coexister. Avec Catarina Miranda. En partenariat avec POLE-SUD CDCN Strasbourg et l'Unistra. 

Le conférencier démontra que l’impression à caractères mobiles pratiquée au Japon (fin 16e - début 17e s.) puise à deux sources : Chine et Corée d’une part, les missionnaires chrétiens portugais d’autre part. Leur dialogue nous rappelle que l’histoire matérielle du livre se nourrit d’interactions fertiles entre différents espaces géographiques et culturels. Avec Takahiro Sasaki, professeur, ancien directeur de l’Institut des classiques orientaux, Université Keiô (Tôkyô). Dans le cadre de Strasbourg capitale mondiale du livre et du mois de la culture japonaise à l’Unistra.

Sasaki Takahiro* démontre que l’impression à caractères mobiles pratiquée au Japon (fin xvie s. – déb. xviie s.) puise à deux sources : Chine et Corée d’une part, les missionnaires chrétiens portugais d’autre part.

*Professeur, ancien directeur de l’Institut des classiques orientaux, Université Keiô (Tôkyô, Japon), spécialiste de l’histoire du livre.

À l'occasion de l'exposition La Bibliothèque de Brautigan présentée au CEAAC du 22 mars au 8 juin 2025, et d'un cycle de trois conférences sur les livres dans leurs rapports aux affects à la Bnu, l'artiste et curatrice Marie-Pierre Bonniol présente cette bibliothèque américaine de manuscrits déposés et de livres uniques qui a d'abord été fictionnelle (Richard Brautigan, 1971).

Évoquée par Jean-Yves Jouannais (Artistes sans oeuvres, 2009) comme David Foenkinos (Le Mystère Henri Pick, 2016) comme bibliothèque des manuscrits refusés, cette conférence vise à présenter cette bibliothèque comme un lieu d’accueil inconditionnel de formes closes d’expressions d’affects, dans une reconnaissance de l’energeia qui a porté leurs achèvements et de la joie présidant leurs partages, l'inscrivant comme lieu d’adresse, de conservation, d’amour et de consolation.

Conférence présentée dans le cadre de Lire notre monde - Strasbourg Capitale mondiale du livre UNESCO 2024, en partenariat avec le CEAAC et le Clark County Historical Museum, Vancouver, WA. Cette conférence a fait l'objet d'une résidence d'écriture à la Fanzinothèque et au Confort Moderne à Poitiers (2023).

Avec l'artiste et curatrice Marie-Pierre Bonniol et à l'occasion de l'exposition La Bibliothèque de Brautigan présentée au CEAAC du 22 mars au 8 juin 2025.

Depuis le XIXe siècle, le Moyen Âge est souvent constitué de mythèmes tels que châteaux, forêts, princesses, chevaliers et licornes, qui peuvent rencontrer à la marge des populations vivant dans le désert au sud, la décadence ou la barbarie à l'est et les sauvages vikings au nord, mais ces derniers agissent comme des représentants de l'Autre, de l'Étranger. En effet, ces géographies imaginatives reflètent la situation géopolitique et culturelle européenne du XIXe siècle, avec la France et la Grande-Bretagne au centre et le reste de l'Europe à la périphérie, voire en marge.

Programme complet à retrouver ici.

Colloque organisé par organisé par Tatiana Victoroff (Université de Strasbourg), Thomas Mohnike (Université de Strasbourg), Giuseppina Giuliano (Université de Salerne), Yordan Lyutskanov (Académie bulgare des sciences) et Alexander Medvedev (chercheur indépendant).

Notre santé: une affaire de recherche scientifique et de politique de santé publique

La recherche médicale a fait progresser de façon spectaculaire certains domaines de la médecine et ouvert de nouvelles pistes thérapeutiques (biothérapie, thérapies par l'ADN, l'ARN et les cellules). Pourtant, pour que ces progrès se traduisent en amélioration de notre santé, il faut aussi que soit menée une politique de santé publique adéquate, ainsi qu'une réflexion éthique sur les enjeux soulevés par ces avancées.

Avec Alain Fischer, professeur émérite au collège de France (Chaire de médecine expérimentale). Président de l'Académie des sciences.

1950 -2025 : quel héritage pour l’UE 75 ans après la déclaration Schuman ?

Depuis ses débuts, le projet européen consiste à construire une communauté politique et économique, fondée sur les valeurs issues de notre histoire européenne commune, comme la solidarité, l'ouverture, la liberté, la tolérance, l'égalité dans la diversité et le respect de l'État de droit. Dans le contexte actuel post-crise sanitaire et devant les défis économiques, sociétaux, environnementaux, institutionnels et sécuritaires de ce 21e siècle, comment être à la hauteur de l’ambition politique contenue dans la déclaration Schuman (1950) qui proposait la création de la première organisation supranationale en Europe, la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) ?

Dans le cadre du cycle de rencontres organisé par le Parlement européen, en partenariat avec la Bnu.

Ce film est une plongée dans l’intimité de l’écrivain français le plus célèbre dans le monde. C’est aussi le récit d’une relation exceptionnelle, une rencontre improbable entre un mondain et une jeune paysanne de Lozère : Céleste Albaret. En 1973, à l’âge de 82 ans, Céleste accepte de raconter la vie hors normes qu’elle a partagé avec l’écrivain. Il s’agit d’un portrait inédit de celui qui a bouleversé le paysage littéraire avec son œuvre-cathédrale de trois mille pages, À la recherche du temps perdu.

Film d’Elisabeth Kapnist (2021, 60 min). En présence de la réalisatrice et de Chloé Réjon (Céleste à l’écran). Projection en partenariat avec Le Lieu documentaire et l’INA.  Dans le cadre de Strasbourg capitale mondiale du livre.

L’Agneau mystique des frères van Eyck va nous faire faire un pas de plus. La dissymétrie du nombre des anges musiciens et des anges chanteurs révélera les potentialités interprétatives d’un décodage numérologique rigoureux par la précision de l’inscription du retable dans les enjeux politiques et théologiques de son temps.

L’Agneau mystique des frères van Eyck. Volet des Anges chanteurs et des Anges musiciens. Conférence de Bernard Pfister. Dans le cadre du cycle « Un soir, une peinture ».

Les nains de jardin, les chansons de Céline Dion, les chorégraphies des Claudettes, les romances de la collection « Harlequin », les casinos du Bellagio ou du Luxor à Las Vegas… Directeurs d’un ouvrage à paraître aux Presses universitaires de Strasbourg (PUS), Franz Johansson et Mathilde Vallespir proposent une plongée historique et philosophique dans le kitsch pour mieux s’interroger sur sa valeur esthétique et artistique.

Avec Franz Johansson et Mathilde Vallespir, enseignants-chercheurs à Sorbonne Université. Dans le cadre du cycle "Savoirs en partage''. En partenariat avec les Presses universitaires de Strasbourg.

Lectura Dantis est le nom latin utilisé pour indiquer la lecture publique ou la déclamation des vers de Dante Alighieri, avec une référence particulière à la Divine Comédie. Une Lectura Dantis comprend le commentaire ou l'exégèse de l'œuvre, dont la lecture ou la déclamation sont le point culminant. « Enfer 2025 » est un cycle de six rencontres : une descente à travers l’enfer en compagnie de Dante et ses vers, de Cristiano Nocera et ses commentaires, de Gustave Doré et ses images. Venez découvrir la Divine Comédie : l'une des plus grandes œuvres de poésie jamais produites, la première œuvre littéraire majeure écrite dans une langue européenne moderne.

Cycle créé par la compagnie Lavoro Nero Teatro et l’Institut culturel italien de Strasbourg. Rencontres (en français), en partenariat avec la Bnu.

L’attribution à Strasbourg du  label « Capitale mondiale du livre » par l’Unesco s’explique en partie par le long et riche passé germanique de la ville, durant lequel l’imprimé a joué un rôle central. Outre l’invention de l’imprimerie par Gutenberg, on pensera au contexte de l’humanisme rhénan, intimement lié à l’émergence de nombreux imprimeurs dans la ville et à la parution de « bestsellers » en allemand tels que La Nef des fous de Sebastian Brant. À l’heure actuelle, les fonds patrimoniaux en allemand de la Bnu, les plus riches de France, témoignent du fort attachement des Strasbourgeois aux  imprimés depuis des siècles. Quel rôle a joué, quel rôle peut encore jouer Strasbourg dans le monde du livre allemand ?

Journée d’étude, organisée par les étudiants du Master d’études allemandes (Dynamiques sociales et culturelles) de l’université de Strasbourg.

Tamara de Lempicka (1898-1980) est une artiste aujourd'hui incontournable lorsqu'il s'agit d'évoquer l'univers associé à l'Art Déco. Toutefois, si elle a su soigneusement travailler son image d'artiste, elle a traversé une période d'oubli allant de la fin de la Deuxième Guerre mondiale aux années soixante-dix.  Ses œuvres, reconnaissables au premier coup d'œil, présentent ainsi un intérêt remarquable tant pour leurs qualités artistiques que pour les discours qu'elles ont suscités depuis.

Avec Elodie Lacroix, docteur en histoire de l'art, co-commissaire de l'exposition Élégance et modernité : l’illustration au temps de l’Art Déco.

En France, les dernières années du 19e siècle voient émerger profusion de poètes de la « modernité » : c’est le temps de la décadence et du symbolisme naissant. Avec eux se joue l’objet même des lettres, remettant en question tout un pan de la littérature. C’est le cas de Laforgue, Pierrot burlesque et pitoyable avec son encre de lune, phtisique emporté à même pas trente ans, dont l’imaginaire acide écrase le moule du vers par la chanson, rythmes étranges, petites douleurs agréables d’exister. Avec Henri Scepi, enseignant-chercheur à la Sorbonne Nouvelle et membre du Centre de recherches sur les poétiques du 19e siècle. Dans le cadre du cycle « Le rire poétique fin-de-siècle » proposé par la Maison de la Poésie de Strasbourg.

(Re)découvrez un héritage singulier et précieux, empreint de beauté et de spiritualité  : les synagogues d’Alsace (18e - 20esiècle). Beaucoup ont disparu, certaines sont encore en activité, d'autres se dressent en silence, mais toutes montrent une architecture en constante évolution et témoignent des bouleversements sociaux et culturels de la région. Cette conférence propose d’observer quelques-unes de ces synagogues remarquables et d’en pousser les portes pour contempler des intérieurs méconnus  afin de mieux appréhender l’histoire de la communauté juive alsacienne. Il paraît aujourd’hui essentiel de faire connaître ce patrimoine et de le préserver, avec l’espoir d’obtenir un jour son classement au patrimoine mondial de l’UNESCO. Conférence de Carole Wenner, docteure en histoire et vice-présidente de la Société pour l’Etude du Judaïsme en Alsace-Lorraine (SEJAL). Une rencontre proposée par le Pôle du judaïsme rhénan.

Du 12 avril au 12 juillet 2025
Du mardi au samedi de 10h à 19h | Dimanche de 13h à 19h

Fermetures :
du18.04 au 21.04, les 01.05, 8.08 & 29.05, ainsi que les 08 & 09.06 .

1925 est, pour beaucoup, évocateur de l’Art Déco, moment majeur d’un style qui conquerra la planète, de New York à Bombay en passant par Shanghai ou la Nouvelle-Zélande. Si l’Art Déco s’est indiscutablement épanoui dans l’architecture et les arts décoratifs, l’illustration, dont on identifie au premier coup d’œil l’époque à laquelle elle appartient, a également marqué notre imaginaire durablement. Cent ans après la grande Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes, qui marque un des points culminants de ce style (même si l’expression « Art Déco » n’est apparue que plus tard), la Bnu propose une plongée dans le paysage foisonnant du monde artistique de l’époque. L’imaginaire associé à 1925 s’est longtemps construit en partie sur la représentation des « Années folles » et sur l’idée d’une société insouciante, éprise de luxe et incapable de voir venir le drame, quand de véritables démarches modernes préparaient, elles, déjà le monde de l’après-guerre. L’historiographie des vingt dernières années a montré que ce regard n’appréciait pas l’ampleur de la diffusion du style que l’époque appelait « l’Art moderne » auprès de toutes les couches de la population, et que cet engouement reposait sur le fait que, pour beaucoup, il s’agissait en effet de l’expression d’une modernité à la fois accessible dans son expression et riche d’un vocabulaire décoratif aisément adaptable à tous les aspects de la vie. Basée sur une riche collection privée, qui sera montrée pour la première fois en France (celle des Stuttgartois Akka et Wulf von Lucius), et complétée par des objets issus des collections de la Bnu et de plusieurs musées, l’exposition propose un aperçu relativement complet de la richesse de l’illustration autour de 1925, permettant aussi de donner à voir, ce qui est plutôt rare en France, des exemples allemands qui témoignent de la perméabilité des influences entre ce pays et l’Allemagne. Le pavillon alsacien réalisé par Théo Berst pour l’Exposition de 1925 fait l’objet d’un focus où seront présentées des œuvres exposées alors (Welsch et Spindler entre autres), et rappelle la place de l’Alsace dans un mouvement qui a laissé bien des traces visibles à Strasbourg également. 

Commissariat : Christophe DIDIER, Élodie LACROIX Catherine SOULÉSANDIC avec la collaboration de Pascal-Yves LAURENT (président de l’association Paris Art Deco Society et responsable de l’organisation des commémorations de 1925).

1925 est, pour beaucoup, évocateur de l’Art Déco, moment majeur d’un style qui conquerra la planète, de New York à Bombay en passant par Shanghai ou la Nouvelle-Zélande. Si l’Art Déco s’est indiscutablement épanoui dans l’architecture et les arts décoratifs, l’illustration, dont on identifie au premier coup d’œil l’époque à laquelle elle appartient, a également marqué notre imaginaire durablement. Cent ans après la grande Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes, qui marque un des points culminants de ce style (même si l’expression « Art Déco » n’est apparue que plus tard), la Bnu propose une plongée dans le paysage foisonnant du monde artistique de l’époque. L’imaginaire associé à 1925 s’est longtemps construit en partie sur la représentation des « Années folles » et sur l’idée d’une société insouciante, éprise de luxe et incapable de voir venir le drame, quand de véritables démarches modernes préparaient, elles, déjà le monde de l’après-guerre. L’historiographie des vingt dernières années a montré que ce regard n’appréciait pas l’ampleur de la diffusion du style que l’époque appelait « l’Art moderne » auprès de toutes les couches de la population, et que cet engouement reposait sur le fait que, pour beaucoup, il s’agissait en effet de l’expression d’une modernité à la fois accessible dans son expression et riche d’un vocabulaire décoratif aisément adaptable à tous les aspects de la vie. Basée sur une riche collection privée, qui sera montrée pour la première fois en France (celle des Stuttgartois Akka et Wulf von Lucius), et complétée par des objets issus des collections de la Bnu et de plusieurs musées, l’exposition propose un aperçu relativement complet de la richesse de l’illustration autour de 1925, permettant aussi de donner à voir, ce qui est plutôt rare en France, des exemples allemands qui témoignent de la perméabilité des influences entre ce pays et l’Allemagne. Le pavillon alsacien réalisé par Théo Berst pour l’Exposition de 1925 fait l’objet d’un focus où seront présentées des œuvres exposées alors (Welsch et Spindler entre autres), et rappelle la place de l’Alsace dans un mouvement qui a laissé bien des traces visibles à Strasbourg également. 

Commissariat : Christophe DIDIER, Élodie LACROIX Catherine SOULÉSANDIC avec la collaboration de Pascal-Yves LAURENT (président de l’association Paris Art Deco Society et responsable de l’organisation des commémorations de 1925).

Du mardi au samedi de 10h à 19h
Dimanche de 13h à 19h
Dernière entrée à 18h30. 
Fermetures : du 18.04 au 21.04, les 01.05, 8.05 & 29.05, ainsi que les 08 & 09.06

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Les mardis et jeudis à 16h, les samedis à 11h (1h. env.)
Réservation obligatoire sur bnu.fr > billetterie
Tarif : tarif d’entrée + 2 €

ATELIERS THÉMATIQUES pour enfants et adolescents, animés par les médiatrices culturelles de la Bnu : dates, réservations et tarifs sur bnu.fr.