Centre de Supervision Vidéo (CSV)

Fil d'Ariane

Depuis 2003, le Centre de Supervision Vidéo (CSV) assure la sécurité et la protection des biens et des personnes à l’échelon intercommunal.

Présentation

La vidéo-protection est un outil au service de la politique de sécurité et de prévention de l’Eurométropole dans le cadre de la stratégie territoriale, à travers le contrat de sécurité, de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CISPDR).
À Strasbourg, le dispositif retenu est basé sur l’échelon métropolitain et sur la présence d’opérateurs derrière les caméras qui veillent à la tranquillité publique 7j/7 et 24h/24.
Tout en préservant la liberté de chacune et chacun, les caméras sont placées sur la voie publique des communes de l’Eurométropole qui ont fait le choix de demander l’équipement. Certains sites privés de l’EMS ouverts au public ou non, équipés de vidéosurveillance sont également raccordés au CSV (piscines, patinoire, Cité de la Musique et de la Danse…).
Le CSV est également en charge de la télésurveillance des bâtiments de l’Eurométropole, en centralisant des alarmes intrusion pour optimiser les moyens de surveillance du patrimoine et la rapidité des réponses pour la levée de doute.

Usage de la vidéo-protection

L’installation des caméras est utilisée à différents niveaux, selon la temporalité de l’infraction. Elle a pour ambition de prévenir, d’agir et de renseigner.

Avant : Caractère dissuasif

Pendant : levée de doute

Après : Consultation des images et départ de l'enquête

Fonctionnement multi-partenarial

L’installation des caméras est utilisée à différents niveaux, selon la temporalité de l’infraction. Elle a poLa vidéoprotection est un outil complémentaire des moyens de sécurité et de tranquillité publique, s’inscrivant dans une logique de continuum de sécurité. Elle permet d’accompagner les missions de la police ou de la gendarmerie sur le terrain mais également de signaler directement des infractions. Les caméras représentent aussi une aide considérable dans le cadre d’une enquête.ur ambition de prévenir, d’agir et de renseigner.
Les partenaires principaux sont : le SIRAC (Service d’information et de régulation automatique de la circulation), les Polices municipales, la Police Nationale, la Gendarmerie Nationale, la CTS, la SNCF et les deux centres commerciaux de Strasbourg.
Les caméras sont des yeux supplémentaires en temps réel qui permettent d’anticiper et de sécuriser les déplacements sur le terrain et de dimensionner les moyens à mettre en œuvre.
Exemples de recours aux caméras : accidents, vols et agressions, délits routiers, infractions liées aux stupéfiants, bus en panne, éclairage défaillant…

Encadrement du dispositif

La mise en place des caméras et de son système est soumise à une autorisation préfectorale, et encadrée au sein de l’Eurométropole par une Charte d’éthique.
À Strasbourg, un comité d’éthique émet un avis sur l’installation de caméras et veille à l’utilisation réglementée des images. Il statut sur la proportionnalité et l’équité de l’installation de caméras. Il se prononce également sur tout sujet d’intérêt autour de l’usage des technologies et de leur mise en œuvre au sein de l’Eurométropole.
Le comité d’éthique est constitué de 16 membres dont 4 représentants de l’État, 3 élus et 9 représentants de la société civile.

Processus

Ces dispositifs de vidéo-protection, avalisés par le comité d’éthique, sont mis en œuvre suite aux demandes des élus, en concertation avec la police ou gendarmerie et après autorisation de la Préfecture.

Quelques règles à connaître

  • Seules les autorités publiques peuvent filmer la voie publique, en floutant les espaces privatifs ;
  • La présence des caméras doit être indiquée sur des pancartes ;
  • Les images doivent être protégées pour concilier le strict respect des libertés publiques et individuelles ;
  • Les images sont confidentielles et cryptées, seules les autorités agrémentées par la préfecture peuvent les exploiter.
  • 474

    caméras voies publiques Eurométropole

  • 338

    caméras batiments publics Eurométropole

  • 21

    opérateurs

  • 24h/24 et 7j/7

    de fonctionnement

  • 1561

    réquisitions judiciaires d'images en 2023

Source : Ville et Eurométropole de Strasbourg

Accès aux enregistrement

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