Comprendre l’indice qualité de l’air

L’indice ATMO est un indicateur prévisionnel quotidien de la qualité de l’air comprenant 6 états allant de « Bon » à « Extrêmement mauvais ». Il est déterminé à partir des concentrations de 5 polluants réglementés :

• Particules fines PM10 : émises majoritairement par le chauffage au bois et l’industrie,
• Particules fines PM2.5 : émises par le chauffage au bois, le trafic routier et l’agriculture,
• Ozone O3 : formé dans l’atmosphère via l’interaction entre la pollution de fond et les rayonnements solaires,
• Dioxyde d’azote NO2 : émis majoritairement par le trafic routier,
• Dioxyde de soufre SO2 : émis lors d’activités industrielles par la combustion d’énergies fossiles (charbon, fiouls, gazole, …), et de manière naturelle par les éruptions volcaniques, et les feux de forêts.

Les concentrations en chaque polluant sont calculées grâce à des mesures effectuées sur les stations de fond et à la modélisation, qui intègre notamment les prévisions météorologiques. Le qualificatif de l’indice retenu correspond au plus négatif des 5 polluants considérés pour le jour donné.

Les polluants non réglementés

L’évolution des connaissances sur la toxicité des substances et de leur émission dans l’atmosphère révèle que certains polluants susceptibles d’impacter la santé humaine ne sont à ce jour pas pris en compte dans la surveillance réglementaire. Il s’agit par exemple des particules ultrafines. Afin d’améliorer le diagnostic sur ce type de polluants, une station mesurant les particules ultrafines est présente dans la cour de l’école Solange Fernex à Strasbourg depuis fin 2019.

Surveillance de la qualité de l’air par ATMO Grand Est

La qualité de l’air est surveillée au quotidien par Atmo Grand Est, organisme agréé par l’État, qui a pour missions de :

• Surveiller la qualité de l’air et vérifier le respect de la réglementation,
• Comprendre en participant à des projets de recherche et d’amélioration des connaissances,
• Accompagner les acteurs, • Innover pour répondre aux demandes sociétaires émergentes,
• Communiquer pour informer et sensibiliser les citoyens, les médias et les autorités,
• Évaluer les plans, programmes et actions de dépollution.