Strasbourg Capitale mondiale des temps

Fil d'Ariane

En 2024, la ville de Strasbourg sera Capitale mondiale des temps, titre décerné par le réseau européen Barcelona Time Use Initiative (BTUI), jusqu'en mars 2025.

Strasbourg Capitale mondiale des temps

Ce titre est initié par le réseau européen "Local and Regional Governments Time Network" créé en 2021, basé à Barcelone et dont la ville de Strasbourg fait partie. Les objectifs de ce réseau s'inscrivent dans la résolution votée par le Conseil de l'Europe en 2010, de garantir un droit au temps pour toutes et tous.

Je suis très heureuse de cette reconnaissance pour Strasbourg. En tant que capitale européenne, ce statut de capitale mondiale des politiques temporelles va nous permettre de promouvoir ces dernières sur la scène européenne. Le droit européen peut faire beaucoup pour garantir le droit au temps libre, temps pour s'engager dans la société, pour prendre soin de soi ou de ses proches. C'est un enjeux contemporain fondamental

Marina Lafay, Adjointe à la Maire déléguée aux politiques temporelles.

Strasbourg prend le relai de Barcelone en 2022, et Bolzano en 2023. Par son rayonnement européen et ses actions innovantes, la Ville de Strasbourg incarne les politiques temporelles qui jouent un rôle clé dans la promotion de l'égalité des genres, la répartition équitable du temps entre touts les citoyens et la transition écologique. 

Temps forts

La programmation "Capitale Mondiale des temps" prévoit des événements et actions pour sensibiliser les citoyens et citoyennes sur l'importance du temps dans nos vies. 

Prochain rendez-vous : 

Le lundi 18 novembre, à 19h30 au Cosmos : Le(s) temps de la Femme – Projection du documentaire « Ménopause, les femmes en parlent » (2023) de Julie Talon.

Projection suivie d’une discussion pour échanger sur la construction culturelle qui entoure la ménopause et les politiques publiques qui prennent en compte la santé des femmes.

En partenariat avec Focus Films Grand Est.

 

D'autres événements ouverts à toutes et tous ponctueront l'année pour proposer une approche temporelle de nos modes de vie.

Dans le cadre de Strasbourg Capitale mondiale des temps et des Temporelles 2024, la Ville proposera les 28 et 29 novembre 2024 au Parlement européen, deux jours de rencontres pour discuter de la légitimité d’un droit au(x) temps pour prendre soin de soi et de ses proches, mais aussi pour porter au niveau européen les enjeux du Care pour une Europe plus sociale et plus équitable.

Questionner le temps de l’aidant·e, la légitimité d’un temps pour soi, l’importance du temps de l’enfant et saisir à quels enjeux et compétences institutionnelles cela fait écho à l’échelle européenne, c’est défendre une vision d’une Europe solidaire.

Au programme : débats, ateliers et rencontres croisant des regards d’élu·es, d’expert·es,  d’associations, de collectivités, … en France et en Europe !

Découvrez le programme de ces 2 journées ci-dessous :

Les politiques temporelles, c'est quoi ?

Les politiques temporelles sont des politiques publiques, mise en oeuvre par les collectivités territoriales (communes, agglomérations, départements, régions), visant à réguler, optimiser ou influencer des processus et des activités en fonction du facteur temps. Elles peuvent s'appliquer à divers domaines : la santé, l'éducation, l'environnement, le travail...
Elles sont nées il y a près de 30 ans en Italie et ont depuis essaimé partout en Europe, et en France notamment via l'action des grandes villes, de réseaux d'élus et de fonctionnaires territoriaux, d'universitaires. 

Les dossiers pilotés ou accompagnés par le Bureau des temps de Strasbourg depuis 2009 sont les suivants : 

  • Élaboration et mise en oeuvre d'une politique publique nocturne,
  • Élargissement des horaires des services à la population (piscine, mairie de quarier),
  • Création d'un guichet scolaire unique,
  • Développement du télétravail
  • Charte de la réunion,
  • Droit à la déconnexion,
  • Conciergerie solidaire, 
  • Expérimentation de la semaine en 4 jours.

  • Deux fois plus

    Les mères consacrent deux fois plus de temps aux activités parentales que les pères (Insee 2010)

  • 1/3

    des personnes ayant un emploi aimerait passer moins de temps à travailler (Insee 2010)

  • 12%

    du temps libre des français est consacré au bénévolat et à l'aide à autrui (Insee 2006)

  • 3 heures par jour

    est la moyenne de temps passé par les enfants devant les écrans (études elfe 2013)

  • 50 minutes

    de temps passé chaque jour pour le trajet domicile-travail (Insee 2010)

Sources : INSEE 2006, INSEE 2010, Etudes Elfe 2013

Territoire

Recherche d'asset dynamique