Labels, certifications et récompenses obtenus par la collectivité
Élaborés par des organismes publics ou privés, ces distinctions sont destinées à valoriser les engagements et les actions menées dans divers domaines par la Ville et l'Eurométropole. Leur attribution dépend de la pertinence des exigences fixées par leur cahier des charges et du dispositif de labellisation qui les accompagnent.
Patrimoine mondial de l'UNESCO - de la Grande-Île à la Neustadt
L'extension de la Grande-Île à la Neustadt, une scène urbaine européenne, permet de proposer une nouvelle lecture et une reconnaissance de l'exceptionnel paysage urbain strasbourgeois.
La Grande-île est inscrite depuis 1988 sur la liste du Patrimoine Mondial de l'UNESCO. La Neustadt depuis 2017.
Strasbourg a été la première ville française dont l'inscription ne concernait pas uniquement un monument prestigieux mais un centre urbain historique. Pour figurer sur la liste du patrimoine mondial, les sites doivent avoir une valeur universelle exceptionnelle et satisfaire à au moins un des dix critères de sélection.
Près de 30 ans après le classement de la Grande-Île, un autre quartier de Strasbourg, la Neustadt, vient étendre cette inscription.
La Grande-Île et la Neustadt forment un ensemble caractéristique de l’Europe Rhénane, dont le centre est la cathédrale, chef-d’œuvre de l’art gothique.
Les influences françaises et allemandes, propres à Strasbourg, composent un ensemble exceptionnel, façonné à travers l’Histoire : l’Antiquité romaine, le Moyen Âge, la Renaissance Rhénane, les XVIIème, XIXème et XXème siècles, et l’émergence d’une ville moderne.
La Grande-île
Ce périmètre restreint est délimité par l'Ill et le canal du Faux-rempart. Il est relié par 21 ponts et passerelles au reste de la ville et constitue le noyau historique. Il concentre un patrimoine monumental d'une grande diversité et d'une remarquable qualité.
Pour la Grande-île, le Comité du patrimoine mondial a retenu le critère IV "exemple d'ensemble urbain exceptionnel, où se mêlent les influences françaises et germaniques depuis la fin du Moyen-âge jusqu'à nos jours". Se déployant autour de sa cathédrale, véritable chef d’œuvre de l’art gothique, Strasbourg relève d’un exemple caractéristique d’une ville de l’Europe Rhénane devenue capitale Européenne.
Dans cet éminent ensemble architectural représentatif de l'évolution de la ville du Moyen-âge à nos jours, d'autres édifices strasbourgeois ont été répertoriés et pris en compte pour cette inscription :
- les églises Saint-Thomas, Saint-Pierre-le-Jeune, Saint-Pierre-le-Vieux
- le Palais Rohan, place du Château
- l'Hôtel de Ville, place Broglie
- l'Ancien Hôtel Zorn de Bulach, Grand'rue
- l'Aubette, place Kléber
- les bâtiments de l'Œuvre Notre-Dame, de la Maison Kammerzell, de la Grande Boucherie, de l'Ancienne Douane, de la Neubau (Place Gutenberg), de l'école Saint-Thomas
- la Petite France, les Ponts Couverts et le Barrage Vauban
- les Galeries Lafayette
La Neustadt
En 1871, l'Alsace et la Moselle sont intégrées à l'Empire allemand et Strasbourg devient la capitale du nouveau "Reichsland Elsass-Lothringen". La ville s'en trouve complètement transformée.
Jusqu'alors, Strasbourg se déployait à l'intérieur de ses limites historiques, lovée dans le méandre protecteur dessiné par l'Ill. À partir des années 1880, sous l'égide des autorités allemandes, un vaste chantier débute, qui triplera la surface de la ville.
Les autorités municipales en conçoivent le plan d'urbanisme sur la base des projets présentés par Jean-Geoffroy Conrath, l'architecte de la Ville, August Orth, un architecte berlinois et Hermann Eggert, l'architecte du palais du Rhin. L'espace sera structuré de voies orthogonales, selon les principes haussmanniens, ou radioconcentriques organisées autour de places ponctuées de bâtiments publics ou de parcs.
La construction de la Neustadt répond à plusieurs objectifs. Il s'agit d'abord d'incarner dans la pierre le changement de régime et l'avènement du nouveau pouvoir : la place impériale, aujourd'hui place de la République, est le pivot de cette opération urbanistique. Elle regroupe les bâtiments officiels, que domine l'imposant volume du palais du Rhin, lieu de résidence de l'empereur lorsqu'il se rend à Strasbourg.
Mais il faut aussi loger les nouveaux arrivants : l'annexion draine vers Strasbourg une immigration allemande très importante ; en quarante cinq ans, la population de la ville aura plus que doublé, passant de 80 000 habitants en 1870 à 180 000 en 1915. On trouve ainsi dans la Neustadt des immeubles de standing dotés de tout le confort moderne ("eau et gaz à tous les étages", comme le précisent encore les plaques en émail sur les façades), mais aussi, à l'écart des grands axes, de petits hôtels particuliers.
La liste du Patrimoine mondial
La liste du Patrimoine mondial compte plus de 1 000 biens inscrits dont la majorité en Europe et 41 en France.
Ratifiée en 1972, la convention UNESCO du Patrimoine mondial est le seul instrument juridique dont l'objectif est à la fois la préservation des biens culturels et la protection de la nature.
La Fondation de l'Œuvre Notre-Dame reconnue au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO
Le 17 décembre 2020, le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a intégré sur son Registre des bonnes pratiques de sauvegarde les techniques artisanales et les pratiques coutumières des ateliers de cathédrales (ou Bauhütten) en Europe : savoir-faire, transmission, développement des savoirs et innovation.
Contexte de la candidature
Engagée à Strasbourg par la Fondation de l’Œuvre Notre-Dame en 2015, la candidature a progressivement évolué pour conduire dix-huit ateliers de cathédrales et de grandes églises d'Allemagne, d'Autriche, de France, de Norvège, et de Suisse à s’unir, dans l’espoir de voir inscrire leurs pratiques, modes de fonctionnement et d’organisation sur le Registre des bonnes pratiques de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
Ces institutions ont la caractéristique commune d’être associées chacune à un monument spécifique de manière permanente et exclusive. Elles ont la vocation d’y conduire et mettre en œuvre les opérations d’entretien, de conservation et de restauration nécessaires à leur préservation. Les riches bases documentaires constituées et conservées grâce à cette exclusivité et cette continuité constituent un marqueur fort du haut niveau des connaissances et des compétences présentes dans ces structures.
La candidature conjointe a été présentée par les ateliers d’Aix-la-Chapelle, Bamberg, Bâle, Dresde, Fribourg-en-Brisgau, Cologne, Linz, Lübeck, Mayence, Passau, Ratisbonne, Schwäbisch-Gmünd, Soest, Strasbourg, Trondheim, Ulm, Vienne et Xanten.
Les critères de reconnaissance de l'UNESCO en tant qu’exemple de bonnes pratiques comprennent une vitalité vérifiable du réseau, une identification de communautés humaines à l’élément, le développement et la transmission de mesures de conservation et de gestion qui peuvent être qualifiées d’exemplaires et transposables sur d’autres édifices ou sites ainsi que leur coopération au-delà des frontières riche de brassages culturels.
Enjeux de la candidature
Cette candidature conjointe a pour ambition de promouvoir les pratiques artisanales héritées du Moyen Âge, transmises de génération en génération et enrichies par l’intégration raisonnée des évolutions techniques, scientifiques et sociales. Ce réseau dynamique et vivant réunit les ateliers qui se tiennent au chevet de leurs édifices pour veiller à leur entretien, les conserver et les restaurer.
Les enjeux de la candidature sont avant tout de rendre visible ce réseau auprès du public, notamment jeune, et de pérenniser ainsi la pratique professionnelle traditionnelle tout en questionnant son rapport aux technologies de notre temps. Cette reconnaissance au titre de patrimoine culturel immatériel renvoie à des questionnements d’actualité tant la relation passé-présent-futur et l’articulation immatériel-matériel sont présentes.
Faire vivre le patrimoine culturel immatériel
Un des autres axes de la transmission est d’aller à la rencontre des publics lors d’accueils de groupes, de classes scolaires ou à l’occasion de journées portes-ouvertes et d’autres manifestations publiques.
L’enrichissement du savoir s’opère aussi au sein même du réseau dans le cadre d’échanges professionnels, de formations communes ou de colloques annuels.
Les pratiques sont en constante réinvention et l’apport des nouvelles technologies est un facteur d’enrichissement dans un cadre respectueux des valeurs traditionnelles.
Les ateliers s’en emparent donc sans renier leurs traditions, les font évoluer dans le sens d’une pratique raisonnée et en accord avec le développement durable et l’éthique de la conservation-restauration.
La numérisation de la documentation permet une meilleure conservation, un accès plus aisé à tous les publics ainsi qu'à la recherche.
La promotion du patrimoine culturel immatériel se concrétise sous différentes formes par :
- la communication locale en direction des populations attachées, ou non, à leur monument ;
- la communication régionale, nationale et internationale car les centres de formation sont répartis sur un vaste territoire ;
- une présence sur les réseaux sociaux ou les sites internet ;
- la médiation culturelle en partenariat avec les autres institutions du territoire telles que les musées, les médiathèques, les archives ou encore des associations ou le monde de l’éducation ;
- des sollicitations presse tant ces institutions sont attractives et suscitent la curiosité et l’envie de partager.
Genèse du projet de candidature
- En 2015, la Fondation de l’Œuvre Notre-Dame de Strasbourg initie un projet de candidature en vue de son inscription sur l’Inventaire du patrimoine culturel et immatériel français. Elle y figure depuis juin 2017.
- En Allemagne, c’est l’atelier de l’église d’Ulm qui entreprend une démarche similaire, tout d’abord seule puis rejointe par les ateliers de Cologne et de Fribourg-en-Brisgau. Finalement, treize institutions s'associent pour aboutir à une candidature conjointe sur l'Inventaire national allemand du patrimoine culturel immatériel en 2018.
- Une nouvelle étape est franchie en septembre 2017, lors du colloque de l’association des architectes et responsables d’ateliers de cathédrales d’Europe, lorsque la "Déclaration d'Erfurt" ouvre la voie vers une candidature internationale conjointe et unique. L’Autriche, la Norvège et la Suisse rejoignent la France et l’Allemagne.
Le Registre des bonnes pratiques de sauvegarde s’est naturellement imposé parmi les trois listes existantes, car ces pratiques ont fait la preuve de leur pertinence et de leur efficacité au point de faire référence et de pouvoir servir de modèles transposables ailleurs, sur d’autres continents ou d’autres édifices. S’appuyant sur les expériences strasbourgeoises et allemandes, les porteurs du projet ont su monter le dossier de candidature en un temps très court.
La commission française du patrimoine culturel immatériel a approuvé le dossier dès février 2019 et, dans la foulée, la France, pays porteur pour le compte du groupement international, l’a déposé à l’UNESCO le 21 mars 2019 en vue d’une acceptation possible dans le cadre de son cycle d’examen 2020.
Cette inscription a une très forte valeur de reconnaissance pour le fonctionnement du réseau des ateliers de cathédrales en Europe. Pour autant elle ne marque pas l’aboutissement d’un processus, mais bel et bien une étape clé dans l’histoire des ateliers. Reconnues d’intérêt primordial pour les édifices auxquels elles sont dévouées, ces institutions ont vocation à perdurer et à s’adapter à leur environnement, comme elles l’ont démontré depuis le Moyen Âge.
Villes et Pays d'art et d'histoire
La Ville de Strasbourg a été labellisée Ville d'Art et d'Histoire en 2014, avec le projet de valoriser son patrimoine et de sensibiliser les strasbourgeois à leur cadre de vie.
Qu'est ce que le label Ville d'Art et d'Histoire ?
Le label Ville d’art et d’histoire est décerné par le ministère de la Culture et de la Communication à des collectivités qui ont choisi de s'engager dans une démarche active de sensibilisation des publics à l'architecture et au patrimoine.
Toute la ville de Strasbourg est concernée. Il s’agit d’intégrer dans la démarche l'ensemble des éléments qui contribuent à l’identité de la ville : la Grande-Île et la Neustadt, inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, mais aussi le patrimoine bâti, paysager et immatériel des différents quartiers.
Les Villes et Pays d'art et d'histoire sont constitués en réseau sur tout le territoire national. À proximité, Mulhouse, Sélestat, Pays du Val d'Argent et Pays de Guebwiller bénéficient de l'appellationn Villes et Pays d'art et d'histoire (VPAH).
Les actions dans le cadre du label
Reliant patrimoine et actualité urbaine, les actions mises en œuvre s'inscrivent dans quatre domaines :
- Le 5e Lieu, ce centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine permet de (re)découvrir la ville de Strasbourg à travers son patrimoine, son architecture et sa vie culturelle
- Les Rendez-vous, une programmation culturelle dédiée à l'architecture et au patrimoine (visites, jeux, ateliers,...)
- Les Explorateurs, une offre d'actions éducatives à destination des groupes scolaires et des structures médico-sociales
- Les Parcours, des outils de médiation pour découvrir la ville de manière ludique
Un futur Pays d'art et d'histoire
L'Eurométropole de Strasbourg souhaite développer son label actuel "Ville d'art et d'histoire" en l'étendant à l'ensemble des 33 communes pour devenir "Pays d'art et d'histoire".
Afin de préserver ce patrimoine remarquable et le transmettre aux générations futures, il est possible de contribuer à l'identification des spécialités patrimoniales et culturelles du territoire.
Donnez votre avis jusqu'au 22 septembre.
Ville et Métiers d'Art
Strasbourg est membre depuis le 15 avril 1998 de l'Association Ville et Métiers d'Art.
Leur talent et leur inspiration s'appuient sur une culture traditionnelle et s'inscrivent dans la créativité contemporaine, voire avant-gardiste.
Les métiers d'art sont un facteur essentiel pour dynamiser et développer le tissu économique d'un territoire. Ils sont surtout des métiers d'avenir qui éveillent sans cesse de nouvelles vocations.
Ils sont source d'un patrimoine culturel à préserver et des vecteurs indispensables pour encourager la créativité.
Ils jouent un rôle majeur dans la cohésion sociale, l'échange et le partage des savoir-faire, des talents, des techniques à caractère artistique maîtrisées par des professionnels qui ont à cœur de transmettre leur métier, une passion.
Le soutien de la collectivité aux métiers d'arts s'inscrit dans les orientations de la feuille de route Strasbourg Eco 2030, qui identifient les "entreprises créatives" comme un des 4 secteurs clés à soutenir et à promouvoir.
Pour connaître les ateliers et professionnels des métiers d’art du territoire ainsi que les boutiques et galeries proposant des créations métiers d’art, consultez l’annuaire : www.metiersdart.grandest.fr
Ville engagée contre le sida
Le 5 décembre 2015, Strasbourg est officiellement devenue la 7ème ville engagée contre le Sida.
Label créé le 1er décembre 2011, il a été décerné à Strasbourg par l'association Elus locaux Contre le Sida (ELCS) engagée dans le domaine de lutte contre le sida.
Pour devenir "Ville engagée contre le sida", il fallait répondre à plusieurs critères :
- soutenir la lutte contre le sida en acceptant le principe du "Manifeste des Elus Locaux contre le Sida"
- soutenir l'action de l'association en étant déjà collectivité adhérente ou en votant une subvention à l'association
- que le dossier soit accepté par ELCS et voté lors d'un bureau national d'ELCS composé d'élu-e-s de droite comme de gauche
L'association présidée par le député Jean-Luc Romero, a ainsi tenu à saluer les actions menées par la ville dans la lutte contre l'épidémie.
Une épidémie qui compte, en Alsace, 120 nouveaux diagnostics de séropositivité par an, environ 2000 malades suivis par les hôpitaux.
Les actions strasbourgeoises sont la mise en circulation dans les années 90 d'échange de seringues, la création de l'Association Action Sida ville et la mise sur pied d'une équipe mobile de prévention.
La ville verse 120 000 euros de subventions chaque année aux associations engagées dans les actions de prévention des risques et de toxicomanie.
Villes amies des aînés
La certification "Ville amie des aînés" a été remise officiellement à la Ville de Strasbourg, le 24 octobre 2013, par le référent de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé).
L'objectif d'une ville amie des aînés est de favoriser l'adaptation de l'environnement urbain aux besoins des personnes âgées, d'optimiser les possibilités de bonne santé, d'améliorer leur qualité de vie en adaptant les politiques, les structures et les services dans les communes tout en leur permettant d'être des acteurs participatifs.
Le Réseau mondial OMS des villes et des communautés amies des aînés a été mis sur pied dans le but de favoriser l'échange de données d'expérience et l'enseignement mutuel entre les villes et les communautés du monde entier.
Toute ville ou communauté qui s'engage à créer un environnement urbain participatif et accessible pour sa population âgée peut faire la démarche de s'affilier au réseau.
Pour comprendre ce qui caractérise une ville accueillante pour les aînés, l'OMS a eu recours à un audit urbain avec 22 pays et 33 villes et une méthodologie intitulée Protocole de Vancouver qui recouvre 8 domaines :
- bâtiments et espaces extérieurs
- transports et mobilité
- habitat
- autonomie, services et soins
- lien social et solidarité
- culture et loisirs
- participation citoyenne et emploi
- information et communication
Une charte Ville amie des aînés est actuellement en cours d'élaboration par le service Soutien à l'autonomie à la Direction des Solidarités et de la Santé de l'Eurométropole, en coopération avec les partenaires signataires.
Elle s'articule autour de trois axes :
- une ville accessible aux aînés est une ville accessible à tous
- une ville favorable au bien-être des aînés et à leur vieillissement
- une ville qui fait des aînés des citoyens à part entière
Elle englobe également un programme d'actions. Chaque thématique comprendra un item "la Ville s'engage à" et "les partenaires s'engagent à".
Territoire Innovant
Strasbourg compte 5 labels "territoire innovant" décerné au Forum des Interconnectés depuis 2011
Depuis 2011, lors des forums des interconnectés, Strasbourg s’est vu attribuer, cinq fois de suite, le label "territoire innovant" pour les cinq projets suivants :
2011 : Strasmap
Application cartographique de la Ville destinée à faciliter la vie des usagers dans leur déplacement sur toute l’agglomération de l’Eurométropole. Cette application regroupe les informations concernant les divers modes de déplacement (piéton, vélo, auto, transports en commun) en un ensemble d’outils permettant de mieux organiser ses déplacements. Elle est également labellisée "proxima mobile". Ainsi l’usager peut-il avoir accès, sur l’ensemble des 33 communes de l’Eurométropole, à divers services tels que :
- la notification des alertes info trafic
- la viabilité hivernale
- la consultation en temps réel de l'état du trafic (source SIRAC)
- l’affichage des messages d'alerte du SIRAC
- la consultation en temps réel des places de parking disponibles (source SIRAC)
- le calcul d'itinéraire bus / tramway (sources Vialsace et CTS)
- le calcul d'itinéraire vélo, piéton et voiture (source OpenStreetMap / CloudMade)
- le module "Tram/Bus" : Localisation des arrêts à proximité, horaires de passage à l'arrêt en temps réel, fiches horaires (PDF), liste des lignes de bus / tram, recherche par nom d'arrêt, gestion des favoris.
- la consultation de la carte des pistes cyclables (source Strasbourg Eurométropole)
- l’affichage du nombre de vélos disponibles dans les stations et boutiques Vélhop
- l’affichage de la qualité de l'air (source ASPA)
- l’accès rapide aux principaux numéros d'urgence
2012 : Mobile sans contact
Il s’agit de l’ensemble des services mobiles sans contact déployés sur le territoire de toute l’Eurométropole de Strasbourg en partenariat avec la CTS, l’Office de Tourisme de Strasbourg et de sa Région, l’Université de Strasbourg, les opérations mobiles et banques.
2013 : L’appel à projets Tango&Scan (label d’argent territoire innovant)
Tango&Scan est une démarche d’appels à projets visant à stimuler l’intégration des compétences créatives dans les entreprises du territoire. Les objectifs sont d’intégrer, de développer des avantages compétitifs dans tous types et tous secteurs d’établissements et de déployer leur marché, en proposant des produits et services ingénieux.
2014 : Le Shadok, fabrique du numérique (label d’argent territoire innovant)
Lieu de partage, de découverte et d’expérimentation ouvert à tous, avec espace de coworking dédié aux startups, un studio de création numérique, des espaces de résidence et d’exposition, un café/bar et un vaste espace modulable pour accueillir de l’événementiel (animations, ateliers, forums, rencontres etc.... pour tout public (artistes, chercheurs, entrepreneurs, étudiants et habitants, curieux ou connaisseurs s’y côtoient pour découvrir et/ou tester les multiples usages du numérique).
L’objectif du Shadok, c’est avant tout de favoriser l’accès au numérique, la rencontre et l’innovation entre ce public divers.
2015 : Le projet Hacking Health Camp (label d’or territoire innovant dans la catégorie pionniers)
Un évènement international sur 4 jours qui vise à briser les barrières de l'innovation en santé. Au programme, des conférences sur le futur de la santé, des formations sur les aspects techniques, légaux, médicaux et design en santé et le plus grand hackathon santé d'Europe. Cet évènement associe professionnels de santé, patients, designers, makers, développeurs et entrepreneurs dans la conception de solutions permettant d'améliorer l'avenir de la santé. Ce projet est porté par Hacking Health en collaboration avec l'association Alsace Digitale
Smart Mobility City Awards
Strasbourg, lauréate du prix des Villes pour l'éco-mobilité le 27 novembre 2015.
Ce prix est la récompense pour l'ensemble des initiatives entreprises par la collectivité pour :
- faire évoluer les pratiques de déplacement : l'information multi-modale des usagers (Open data et StrasMap), la billettique sans contact "Ugo" (CTS), les nouvelles formes d'auto-partage (Yea), sa participation aux recherches sur l'optimisation des livraisons,
- soutenir les entreprises innovantes par l'accueil d'expérimentation sur son territoire : le développement de l'électromobilité (CROME et Auto2.0), les premiers tests des véhicules Navia en voirie ouverte en France.
Cette récompense valorise également la prise en compte du besoin de déplacement comme élément structurant dans le développement des quartiers nouveaux et le réaménagement de secteurs urbains existants. L'extension du tram vers Kehl, dans le cadre du projet Deux-Rives de Strasbourg, en est une parfaite illustration.
Capitale française de la biodiversité
La Ville de Strasbourg désignée Meilleure commune pour la Biodiversité 2023.
Celui-ci permet de valoriser les pratiques exemplaires réalisées par les communes et intercommunalités en faveur de la biodiversité, via les 3 projets phares :
- La mise en place du plan de la circulation de la Réserve Naturelle Nationale du Neuhof – Illkirch ;
- La valorisation du savoir-faire et de l’expertise arboricole interne à la collectivité ;
- La plantation d’un verger pédagogique dans le quartier de l’Elsau.
À noter, Strasbourg avait déjà été désignée "Meilleure grande ville pour la biodiversité 2017", pour son action globale en faveur de la biodiversité.
En en 2014, Strasbourg avait été lauréate dans sa catégorie et désignée Capitale française de la Biodiversité autour du thème "Agriculture urbaine et biodiversité".
Elle démontre avec ce prix 2023 qu’elle continue d’agir, qu’elle amplifie son action et son implication en faveur de la biodiversité dans d’autres politiques publiques et rendre son territoire résilient.
Ville trois fleurs
Strasbourg "Ville fleurie" obtient une troisième fleur.
La thématique du fleurissement "Jeux d'enfants et souvenirs d'enfance" a permis à la Ville de Strasbourg d'obtenir le label Trois Fleurs en 2013.
Ce label garantit une qualité de vie et témoigne d'une stratégie visant à faire évoluer le fleurissement dans le cadre du programme d'abandon total de l'usage des pesticides pour l'entretien des espaces publics.
Il répond à 7 critères essentiels :
- absence de sol à nu (sauf justifications pour motifs écologiques)
- évaluation des besoins en eau en fonction du climat, du type de sol et des plantes et absence d'arrosage dans les espaces naturels aménagés
- fontaines en circuit fermé (sauf raisons sanitaires)
- mesures de préservation de la biodiversité
- absence de traitements avec des produits phytosanitaires
- mesures de réduction des déchets verts
- plan de formation du personnel avec des thématiques écologiques
Cette troisième fleur a récompensé l'originalité des jeux intégrés dans les massifs fleuris et les feuillages, la prise en compte du développement durable et la volonté d'associer les habitants à cette démarche de fleurissement.
Le jury a également pu apprécier la qualité des espaces fleuris notamment au Parc de l'Orangerie où il a découvert un jardin d'essais, un espace entretenu par les horticulteurs, décorateurs et fleuristes des serres dans le but de partager un savoir-faire.
Les communes labellisées ont à cœur de se donner les moyens d'offrir une image et un environnement favorable à l'attractivité touristique, résidentielle et économique.
Les critères d'attribution sont essentiellement dédiés à la manière d'aménager et de gérer les espaces paysagers pour valoriser la qualité de vie des résidents et des visiteurs.
EcoJardin
Strasbourg, trois fois primée EcoJardin.
Strasbourg a obtenu trois années consécutives le label EcoJardin
- en 2013 pour les parcs de l'Orangerie, du Pourtalès et du Jardin des Deux Rives
- en 2014 pour les parcs du Schulmeister et de la Citadelle
- en 2015 pour le parc du Heyritz qui a par ailleurs reçu le grand prix de l'aménagement urbain et paysager 2015, décerné par Paysage Actualités (groupe Moniteur)
Ce label est la référence de gestion écologique. Il est attribué pour une durée de 3 ans renouvelables.
Il est l'outil de communication et de reconnaissance à destination du public, des équipes d'entretien et des élus.
Il vise à :
- encourager l'adoption de pratiques de gestion respectueuses de l'environnement
- valoriser le travail des jardiniers gestionnaires des espaces verts
- sensibiliser les usagers aux problématiques du développement durable et aux pratiques écologiques en espaces verts
Tous types d'espaces verts publics ou privés ouvert au public, du parc à l'espace naturel en passant par les cimetières et les arbres d'alignement sont concernés par le label.
Cette labellisation est une labellisation de site présentant trois modalités :
- site individuel
- ensemble de sites d'un même type (parcs, campings, etc.)
- intégralité des sites d'un gestionnaire
Un comité de labellisation, piloté par l'Agence régionale pour la nature et la biodiversité Natureparif attribue le label à l'issue d'un audit du site concerné par un organisme indépendant.
Ce comité est composé de :
- 6 représentants des gestionnaires publics et privés
- 6 représentants des organisations professionnelles du secteur public et privé
- 5 représentants des experts scientifiques et techniques, relais formations
- 1 représentant de l'État
- 5 représentants d'associations naturalistes et d'usagers
- 1 représentant de la structure gestionnaire
Plante & Cité, centre technique national d'expérimentations en espaces verts, propriétaire du référentiel et des grilles d'évaluation du label, est quant à lui garant de leur actualisation.
Handiplage
L'Association Handiplage a remis le niveau 2 du label à l'Eurométropole.
L'Eurométropole a obtenu, en 2015, le label HANDIPLAGE de niveau 2 pour le Lac Achard suite aux efforts réalisés pour l'accueil des personnes handicapées sur les plages et plan d'eau.
Après contrôle de l'Association Handiplage, la qualification d'handiplagiste s'appliquant dans le cadre de structures disposant d'infrastructures aménagées pour faciliter l'accessibilité à la plage et l'accompagnement aux bains des personnes à mobilité réduite a été attribuée au Lac Achard.
Les aménagements et services sur plage se sont avérés conformes aux 7 critères de labellisation de niveau 2 :
- Sécurité : plage surveillée, poste de secours à proximité
- Parking à proximité réservé avec : places de stationnement aux normes handicapés,"bateaux" sur les trottoirs à proximité du site
- Roulement aménagé : du parking jusqu'à la baignade avec zone d'accueil et aire de caillebotis sur le sable pour le stationnement des fauteuils roulants
- Aides technique et humaine à l'utilisateur :engins de déplacement sur le sable et de mise à l'eau (utilisations accompagnées) et présence d'handiplagistes
- Équipements du site : sanitaires handicapés installées à moins de 100 m douches handicapés, avec flexible
- Signalisation routière : à l'entrée du site utilisation du logo handiplage
- Informations sur les loisirs et les hébergements accessibles : accessibilité des loisirs à proximité du site
Patrimoine européen
Le quartier européen de Strasbourg s'est vu décerner, en décembre 2015, le Label du Patrimoine Européen.
Ce label, créé en 2007 par la Commission Européenne, vise à mettre en valeur la dimension européenne des biens culturels, monuments, sites naturels ou urbains et lieux de mémoire, témoins de l'histoire et de l'héritage européen. Son ambition est de renforcer le sentiment d'adhésion des citoyens de l'Europe à une identité européenne commune et de favoriser leur sentiment d'appartenance à un espace culturel commun. Il encourage le respect, la connaissance et l'attachement des citoyens européens à leur patrimoine.
Les sites labellisés sont d'une grande diversité. Ils représentent les jalons de l'histoire européenne, de la préhistoire à l'Europe, que nous connaissons aujourd'hui. Ils valorisent les idéaux européens, notamment celui de "l'unité dans la diversité". Ces sites ont également été choisis pour les activités qu'ils proposent visant à renforcer le sentiment d'appartenance à une citoyenneté européenne.
Le quartier européen a ainsi été labellisé suite à une démarche engagée par la Ville en concertation avec les institutions présentes dans le quartier (Parlement Européen, Conseil de l'Europe, Cour Européenne des Droits de l'Homme, Arte…). L'obtention de ce label implique un plan d'actions dont la mise en œuvre est assurée par le Lieu d'Europe (direction des relations européennes et internationales) avec l'appui de la direction de la culture et en concertation avec les autres partenaires. Ce plan d'actions comprend, entre autres, une communication autour du label, un renforcement des outils pédagogiques et numériques, une montée en puissance des visites guidées du quartier et un développement du multilinguisme.
Suite à l'obtention de ce label, la perspective de création d'un réseau européen entre ces différents sites labellisés est envisageable. Ce projet de réseau pourrait faire l'objet d'un co-financement de la Commission Européenne au travers du programme Europe Créative.
Le label compte à ce jour 29 sites mais il va continuer à s'étoffer. En 2015, 8 autres sites l'ont obtenu: le site de l'homme de Neandertal de Krapina en Croatie, le château des Přemyslides et musée archidiocésain d'Olomouc en République Tchèque, la pointe de Sagres au Portugal, le palais impérial de Vienne, l'ensemble historique de l'université de Tartu en Estonie, l'académie de musique Liszt Ferenc à Budapest, la Mundaneum de Mons en Belgique, et le cimetière n° 123 du front de l'Est de la Première Guerre mondiale.
Territoire de Commerce Equitable
Le titre de "Territoire de Commerce Equitable" est attribué aux collectivités territoriales qui s’engagent en faveur du commerce équitable. Ces dernières sont en effet en capacité d’inciter les entreprises, organismes et autres acteurs du territoire à les imiter. Il s’agit d’une orientation sur le long-terme s’inscrivant dans le cadre d’une politique de développement durable.
Labellisées en 2015, la Ville et l’Eurométropole de Strasbourg s’engagent ainsi sur cinq actions phares :
- Acheter des produits du commerce équitable pour leur propre consommation
- Inciter les commerces établis sur le territoire à proposer des produits équitables à la vente
- Inciter les entreprises établies sur le territoire à consommer équitable
- Promouvoir la consommation équitable auprès des habitants du territoire
- Créer et animer un Comité Local du Commerce Equitable
Soutenue par le Fond Social Européen, l’association COLECOSOL s’est donné pour objectif d’accompagner les collectivités alsaciennes dans leurs démarches. Elle propose ainsi à la Ville et l’Eurométropole de Strasbourg les services suivants :
- Un accompagnement et conseil concernant le développement durable
- Une mise en relation avec des fournisseurs locaux et nationaux de biens et/ou services de commerce équitable
- L’organisation de réunions d’information en direction du personnel des collectivités, commerces ou entreprises implantées sur le territoire
- Des interventions en milieu scolaire et périscolaire
- La mise à disposition de matériel pédagogique
- L’organisation de manifestations de promotion du commerce équitable en direction du "grand public"
- La participation aux Comités Locaux du Commerce Equitable
Territoire engagé en transition écologique
En 2021 la Ville et l'Eurométropole de Strasbourg ont obtenu le label "Territoire Engagé en Transition Écologique" niveau 4 étoiles.
Le label "Territoire Engagé en Transition Écologique" s’adresse aux collectivités (intercommunalités et communes) qui souhaitent évaluer leurs politiques en faveur de la transition et enrichir leurs actions dans ce domaine. Il est composé de deux volets complémentaires : le label climat Air Énergie et le volet économie circulaire. Une évaluation objective par un tiers permet d’obtenir un label de 1 à 5 étoiles, qui récompense pour 4 ans la politique climat de la collectivité et les actions qui en découlent.
Les efforts déjà réalisés pour limiter le réchauffement climatique, adapter le territoire et atteindre les objectifs du Plan Climat 2030 ont permis à la Ville et l’Eurométropole de Strasbourg d’obtenir en 2021 le label quatre étoiles, suite à un audit indépendant de la Commission nationale Climat Air Énergie.