Rue Sainte-Anne

Sainte-Anne (1^ers. av. J.-C.)

Absente des quatre Evangiles canoniques, Sainte-Anne est présentée au travers des récits apocryphes, comme la mère de la Sainte-Vierge. Epouse de Saint-Joachim, Anne désespère de ne pas avoir eu d’enfant. On raconte que la venue prochaine de sa fille lui est annoncée en songe par un ange. Ses représentations picturales et iconographiques la présentent comme une mère affectueuse, soucieuse de l’éducation de son enfant. Elle devient rapidement la patronne des femmes en couches et des mères de famille.

Son culte apparait tardivement en Europe et c’est véritablement en Bretagne que la légende tire toute sa force. Exaltée comme la "grand-mère des Bretons", Anne est présentée comme l’épouse d’un seigneur tyrannique qui lui interdit de donner naissance à un enfant : tombée enceinte et rejetée par son mari, la jeune mère rallie la pointe de Tréfuntec où un ange serait venu la secourir et la déposer en Galilée. Un important lieu de pèlerinage, la basilique de Sainte-Anne d’Auray commémore la relation spirituelle qui unit les Bretons à leur Sainte Patronne.