Mathilde Cochepin

Mathilde Cochepin : Totem tête de canard (2020). Faïence, engobes émail. Pièce unique composée de 14 morceaux emboîtés les uns dans les autres et montés sur un socle circulaire. Dimensions : ⌀ 30 cm x 170 cm

Portrait de Mathilde Cochepin par Christophe Urbain

Votre parcours artistique ?

J’ai commencé mes études à l’ESAL (Ecole Supérieure d’Art de Lorraine) puis en 2015 je rejoins l’atelier d’illustration de la HEAR (Haute Ecole des Arts du Rhin) à Strasbourg. Durant mes études, je m’intéresse davantage aux livres animés et à la sculpture. En 2017, Chris Krainik Bellengé, artiste céramiste, m’accueille en stage dans son atelier à Vallauris afin de m’enseigner son savoir-faire de décoratrice sur faïence. Je ressors diplômée de l’Ecole des Arts Décoratifs en juin 2018, des idées de livres et sculptures plein la tête. En 2019, le dispositif d’aide à la création Création en Cours porté par les Ateliers Médicis (93) et l’accès à mon atelier au Bastion 14 m’aident à lancer mon activité d’artiste-auteure. La même année, je participe à mon premier salon d’art, Résonances et paraît "Mues", mon premier livre édité par Les Grandes Personnes.

 

Je réalise des sculptures en faïence, une terre blanche que je décore aux engobes et qui m’évoque la feuille de papier sur laquelle elle dessine. Mathilde Cochepin 

 

Mathilde Cochepin : Totem tête de canard (2020)

Pourquoi avoir choisi cette œuvre ?

Mon totem à tête de canard est représentatif de mon travail car c’est une pièce qui met en évidence mon univers animalier ainsi que ma technique de décor sur faïence. La dimension narrative de mes sculptures totems provient du lien étroit qu’elles entretiennent avec le livre animé. Inspirée par les ouvrages pêle-mêle, je me suis fabriquée un outil qui m’aide à créer plus de rencontres entre les formes. Aussi, à chaque nouveau livre que je conçois, je lui fais un totem.

 

Pourquoi le Bastion 14 ?

Le Bastion 14 m’a permis de mettre en route mon activité d’artiste-auteure. J’ai choisi d’y candidater afin d’accéder à un espace de travail et de production mais aussi pour diffuser davantage mon travail (dispositif des Ateliers ouverts par exemple). Posséder un atelier me permet également de participer à des salons d’art comme Résonances en 2019 et 2020. 

 

Et pour vous suivre ?

 

Photos : © Christophe Urbain

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