De la raffinerie de Reichstett à l’ÉcoParc Rhénan
Contexte
En 2013 et 2014, après la liquidation de Petroplus, le site de la raffinerie a été cédé à plusieurs repreneurs :
- la partie Sud de l’emprise de la raffinerie (110 hectares environ), a été acquise par la société Wagram Terminal, filiale de l’entreprise Rubis Terminal, pour y constituer un dépôt pétrolier (en orange),
- une petite emprise de 4 hectares à l’extrême Sud-Est, a été reprise par l’entreprise Butagaz qui l’exploitait déjà à des fins de stockage (en jaune),
- des terres agricoles situées à l’Ouest de la RD 37, en dehors de l’emprise industrielle ont été vendues à la SAFER (en rouge),
- le restant du site, acquis par la société Brownfields (en bleu), est constitué de :
- la partie Nord de l’emprise de la raffinerie, d’une superficie d’environ 85 hectares
- la partie naturelle boisée Sud, d’une superficie d’environ 144 hectares,
- la partie Est à vocation agricole d’une superficie de près de 238 hectares.
Un projet partenarial
La reconversion du site en un parc d’activités "nouvelle génération", l’ÉcoParc Rhénan, fait l’objet d’un partenariat fort entre les collectivités locales, l’Etat et la société Brownfields :
- L’Eurométropole de Strasbourg et la Région Grand Est interviennent conjointement à travers la reprise de terrains non pollués destinés pour une partie à accueillir l’extension future de l’ÉcoParc (partie Est de 238 hectares) et pour une autre partie à rester en zone naturelle (partie Sud de 144 hectares).
- L’Etat, à travers l’ADEME, accorde à Brownfields une subvention aux travaux de mise en sécurité du site
- La société Brownfields, investisseur spécialisé dans la reconversion des friches industrielles, finance et réalise la démolition et la dépollution du site ainsi que le développement et la commercialisation de l’ÉcoParc Rhénan.
Des enjeux majeurs pour l’Eurométropole et la Région
Un enjeu environnemental et de santé publique
Un enjeu économique
Le foncier à vocation économique est rare sur le territoire de l’Eurométropole.
Le site de l’ancienne raffinerie représente donc un potentiel foncier important qui permettra de développer la principale zone d’activités du Nord de l’agglomération en vue de répondre au mieux aux besoins économiques du territoire.
L’importance de la superficie du site ajoutée à sa très bonne desserte par la route et le rail et à son éloignement des habitations sont autant d’atouts exceptionnels pour développer une offre pouvant répondre tant aux besoins de croissance des entreprises locales qu’aux besoins d’implantation d’entreprises exogènes.
Un calendrier de réalisation rapide
Engagées en avril 2016, les opérations de désamiantage, démolition, nettoyage, dépollution, aménagement sont menées de front et s’étaleront par phases jusqu’à fin 2018.
Les premières entreprises de l’ÉcoParc Rhénan s’implanteront au premier semestre 2018.
L’ÉcoParc Rhénan innove pour l’environnement
La reconversion du site et le développement de l’ÉcoParc Rhénan s’inscrivent volontairement dans une démarche écologique innovante.
Pour répondre aux enjeux écologiques liés à la préservation de la biodiversité de la zone, à savoir la présence d’espèces protégées et de zones humides à compenser dans le périmètre du permis d’aménager, Brownfields a décidé d’intégrer dans le projet de l’ÉcoParc Rhénan une zone de restauration écologique. Cette zone de restauration écologique, d’une surface d’environ 10 hectares, sera créée en interface avec le dépôt de la société Wagram, dans une zone où le PPRT exclut toute construction et qui pourra donc être sanctuarisée sur une très longue durée. La conception de cette zone sera réalisée en collaboration avec l’Université de Strasbourg et le CNRS.
L’ÉcoParc Rhénan sera également pilote en matière d’énergies renouvelables, avec l’implantation d’une centrale de production d’électricité géothermique.
Enfin l’ÉcoParc est par sa conception même un exemple d’économie circulaire, puisqu’il est implanté sur des terrains industriels abandonnés qui sont réutilisés pour de nouvelles activités.
Les perspectives pour l’Eurométropole
Pour la partie Est de plus de 200 hectares qu’elle a acquise, l’Eurométropole souhaite s’engager à terme dans la conception d’un projet innovant et exemplaire prenant en compte les enjeux de la transition énergétique et écologique.
La très forte sensibilité du site impose en effet d’imaginer une nouvelle forme de développement urbain et économique, emblématique de la capacité à concilier urbanisation et préservation de l’environnement, avec la possibilité de développer une zone expérimentale. Celle-ci devra intégrer pleinement les enjeux de la transition écologique et énergétique dans le programme de la zone, les principes de son aménagement, voire le choix des futures entreprises.
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85
HECTARES
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30 M€
D’INVESTISSEMENT
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2 500 m2
DE TERRAINS À VENDRE
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2 000
EMPLOIS CRÉES À TERME